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Journal peu intime (archives) | |
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Vous trouverez ici une partie des archives de mon Web Log, plus précisément l'ensemble des entrées du 19 juin au 6 octobre 2003. Si vous êtes arrivés jusqu'ici, vous n'aurez sans doute pas besoin de l'index thématique... |
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10 octobre 2003 : allez donc voir ici... |
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Dans un policier au demeurant fort agréable, Hanxuema (de Serge Frechet), une histoire racontée par un antiquaire (pas le héros du livre) m'a parue suspecte : celui-ci expliquait comment, pour récupérer à bas prix un meuble de valeur, il avait fait croire à son propriétaire qu'il n'en voulait que comme bois de chauffage, et ce dernier, pour lui faciliter la tâche, l'avait découpé. De fait, ce thème avait déjà été utilisé pour une nouvelle : allez voir ici laquelle. |
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Non, pas celui tué par Caïn; le mathématicien norvégien. À cause(?) du prix créé cette année, des biographies sortent; dans Pour la Science de ce mois, j'ai pu découvrir un article étrangement proche de celui-ci, où j'ai appris que sa mort (que je croyais due à une pneumonie contractée après le versement de son traîneau dans la neige) avait eu une cause plus romantique encore. Pourquoi ne m'avait-on rien dit? Je collectionne ainsi des "démystifications" grandes ou petites (la femme de Nobel, la mort de Lully, le testament de Galois, etc.) dont il faudra bien un jour que je me décide à faire une page... |
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4 octobre 2003
Ce n'est plus un oxymoron : depuis un an s'est ouvert à Alès le Vertige des Senteurs, tenu par un jeune couple sympathique et essayant de créer une cuisine originale. Hier soir, leur foie gras poêlé à la cardamome et raviole de ris de veau aux girolles valait vraiment le détour. Si vous passez dans la région, allez les encourager. |
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3 octobre 2003
Ce slogan de Buzz l'Éclair pour (re)signaler d'abord l'excellente introduction à l'infini mathématique de David Madore; mais aussi, pour les lecteurs mathématiciens (mais non spécialistes), un texte remarquablement pédagogique, au séminaire Bourbaki, sur les relations entre hypothèse du continu, grands cardinaux, et axiome(s) de Martin : Pierre Colmez m'avait déjà signalé cet exposé, en me disant qu'il donnait de bonnes raisons intuitives pour que 2ℵ0 soit égal à ℵ2 (le caractère bizarre est un aleph, au cas où votre navigateur ne l'afficherait pas); et en effet... |
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2 octobre 2003
Je sort tout juste de "La Ligue des gentlemen extraordinaires" (la VO, "The League of Extraordinary gentlemen" est décortiquée ici par l'International Movie Database). Dans un univers typiquement steampunk, la rencontre d'une foule de héros légendaires des romans du 19ème siècle, de Quatermain à Dorian Gray... La BD est sûrement un must pour tous ceux dont ces lectures ont bercé l'enfance ; je n'en dirai hélas pas autant du film, très prometteur au début, mais qui finit par s'enliser dans les effets spéciaux. |
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1er octobre 2003
En tout cas, j'espère reprendre désormais une chronique quasi-quotidienne (mais je me demande quand mes fans commenceront à s'en rendre compte). Ainsi, j'ai reçu aujourd'hui Monstrous Regiment, le dernier Pratchett; il me servira à réinaugurer ma page de fiches de lecture dès que je l'aurai fini.
Tout le monde connait les jumeaux de Langevin, mais d'autres sont moins souvent décrits. La Recherche de ce mois mentionne le paradoxe du sous-marin, qui n'est pas triste : dans le référentiel de l'eau, la contraction de Lorentz augmente sa densité, donc il descend, mais dans son référentiel propre, c'est l'eau qui se contracte et devient plus dense, donc... |
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22 septembre 2003
D'une part, je ne peux résister au plaisir de signaler (avec un peu de retard) mon maximum tout temps à l'échelle de niveau : 297, soit "presque" 4ème dan, le tout étant dû à mes performances (extrêmement chanceuses, ou serait-ce l'influence de Carine?) au championnat de France et à Marseille en particulier; d'autre part, j'ai légèrement mis à jour ma page sur les règles, en y incorporant en particulier la preuve de ce que les scores varient de 2 points en deux points... |
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17 septembre 2003
L'assemblée générale du club (de go) de Montpellier a eu lieu hier soir, et, surprise, je suis toujours président (et Denis Labro, démissionnaire comme chaque année, est toujours trésorier). Mais sinon, le club va bien, avec plein de nouveaux (dont Carine)... |
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15 septembre 2003
Celle-là m'a été communiquée par Eric Paré (ancien organisateur des stages Go et Ski, pour ceux qui se souviennent...) Bref, ces serpents presque animés sont assez impressionnants, non?
Enfin mariés, mais notre emploi du temps gravement compromis par nos aventures administratives, nous prîmes l'avion pour la Montagne Jaune (renonçant à Shanghaï). En réalité, la grande ville la plus proche (qui s'appelle désormais également Huang Shan) est tout de même à 100 kms de là; la région contient également quelques beaux sites touristiques, comme le village classé de Hongcun. Bref, je n'ai évidemment pas été déçu de notre ascension de Huang Shan (même si le temps ne nous a pas permis de voir vraiment les mers de nuages); nos jambes, en revanche, se souvinrent longtemps des effrayants escaliers qui sillonnent le massif en tous sens (en commençant par une montée quasi ininterrompue de 6 kms de long, avec une pente moyenne de 25%, mais quelques passages aux marches plus hautes que larges). Il y a un téléphérique, que nous avons vertueusement, sportivement (et aussi économiquement) décidé d'éviter, à notre grand regret ultérieur... |
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Il se trouve que Prafrance, la plus grande bambouseraie d'Europe, est à 20 km d'Alès; Carine a été très satisfaite de la visite que nous y fîmes aujourd'hui; j'avais, pour ma part, raté quelques détails intéressants : l'origine de ce jardin botanique remonte au 18ème siècle, et on peut, outre les bambous, y admirer (pour 6,5 euros, hélas) un magnolia géant, quelques séquoias, et un village laotien, entre autres.
À cause des retards kafkaïens déjà exposés hier, nous nous retrouvâmes donc bloqués à Shenyang. Si vous avez cliqué sur le lien, vous pouvez comprendre qu'une envie de faire du tourisme ailleurs nous ait pris; Dalian, en revanche, est une ville ultramoderne, d'une propreté stupéfiante, et agrémenté d'un zoo qui ne contient peut-être pas autant d'animaux que celui de Pékin, par exemple, mais leur laisse un espace vraiment gigantesque (2 km2) pour y évoluer (enfin, pas tous : il s'y trouve encore des cages absolument honteuses, hélas). |
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13 septembre 2003
Comme déjà dit, je vais essayer de combler un peu les lacunes précédentes. Voici, pour commencer, un intéressant passage kafkaïen.
Les mariages mixtes en Chine (et presque partout ailleurs, au demeurant) sont soumis à une procédure assez complexe: dépôt de dossier à l'ambassade de France, comme s'il s'agissait d'un mariage français normal; publication des bans en France (et à l'ambassade), et, si tout s'est bien passé, délivrance d'une autorisation à être mariés par l'administration chinoise. Là, nouveau dépôt de dossier, mariage proprement dit, et retour à l'ambassade qui devra alors retranscrire le tout sur les registres français. La procédure chinoise demandant que le mariage soit célébré dans la province de naissance de Carine (le Liaoning, capitale Shenyang, anciennement Moukden), il faut donc respecter les règles en vigueur là-bas (elles diffèrent de province à province). Nous découvrîmes tardivement (en juin) que, pour on ne sait trop quelle raison bureaucratique, en cas de mariage avec un étranger divorcé, la procédure était différente selon que son ex-épouse était ou non chinoise, et qu'il fallait donc que j'apporte une preuve de nationalité française (non-chinoise aurait dû logiquement suffire, mais qui parle de logique?) de la mienne. Je m'étais donc procuré une photocopie de sa carte d'identité, et (miracle) son extrait de naissance (à Paris), plus, bien sûr, le jugement de divorce, tous ces papiers, ainsi que sa photo (sans parler, tout simplement, de son nom), montrant assez clairement qu'elle était plutôt méditerranéenne que chinoise. Il fallait ensuite faire traduire et "légaliser" le tout; mes fidèles lecteurs se souviennent sans doute de l'entrée du 2 juillet; outre le prix extravagant de l'opération (450 euros pour les quatre documents), la légalisation de la carte d'identité avait été refusée, parce que la photocopie n'était pas certifiée conforme. Fort de mes autres papiers, je ne m'en suis évidemment guère inquiété... et, bien sûr, arrivé à Shenyang (à 10 heures de train de Pékin), l'administration a sèchement refusé le dossier. Que faire? Après négociations (heureusement, Carine est fort efficace), la fonctionnaire revêche chargée de l'affaire accepta une attestation de l'ambassade (de France); je me mis donc en devoir de récupérer par fax une photocopie dûment certifiée conforme, car, contactée par téléphone, la responsable à l'ambassade avait refusé tout net d'attester quoi que ce soit (alors, bien sûr, qu'elle avait tout le dossier sous les yeux, et donc la quasi-certitude que mon ex n'était pas chinoise, comme déjà dit). Après de nouvelles péripéties (mon ex n'avait pas sa carte d'identité sur elle, par exemple), le fax fut finalement envoyé à l'ambassade, et nous reprîmes le train. Arrivé là, la responsable nous expliqua (certes fort courtoisement) qu'une attestation officielle de nationalité française était une chose fort grave (que seul le tribunal administratif de Nantes avait qualité pour faire), et donc qu'elle ne pouvait que marquer sur notre photocopie que le fait qu'elle l'avait, en effet, vue de ses yeux. Nous la suppliâmes d'ajouter au moins un mot disant qu'à son avis (tout de même vaguement autorisé), elle lui semblait française, mais elle nous pria (un peu moins courtoisement) de ne pas insister. Il semblait clair qu'un papier officiel du consulat affirmant quoi que ce soit risquait de faire tomber au moins le consul, si ce n'était le gouvernement; nous n'insistâmes donc pas, et je pris sur moi d'ajouter quelques mots ambigüs au-dessus de son cachet. Et nous reprîmes le train, nous préparant à devoir affronter le problème d'une traduction notariée, suivie , je le craignais, d'un coup de téléphone de contrôle. Il n'en fut rien : la feuille tamponnée de l'ambassade suffit à la fonctionnaire du début, qui y jeta à peine un coup d'œil distrait, et nous pûmes passer à la suite de l'aventure (je me croyais vraiment dans un jeu vidéo genre Syberia, à ce stade)... |
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Autour du 9 septembre 2003
Depuis que Carine partage ma vie à Alès, il m'est un peu difficile de tenir ce journal quotidiennement, et encore plus de combler le retard pris. J'essaierai quand même, mais ne vous attendez pas à grand chose de bon avant octobre. De même, mon journal
mathématique, ma page de fiches de lecture, et à vrai dire tout le reste du site, prend du retard. Cela dit, je ne me plains nullement de ces perturbations...
En ce moment, on assiste au retour du méga Mac, une monstruosité de chez Macdo. Bruno Léandri avait déjà fait un article sur l'utilisation publicitaire des préfixes du système SI; le giga Mac est pour bientôt, et oseront-ils un jour le péta Mac? Voici une liste complète de ces préfixes, et, à ce sujet un des canulars les plus amusants que j'ai rencontré : l'utilisation des préfixes groucho et harpo pour prolonger la série.... |
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2 septembre 2003
Ceci montre bien que nous y sommes arrivés (du moins à Shen yang ; le récit détaillé de nos aventures un peu plus tard, mais, de fait, tout s'est bien terminé...)
Non, aucun rapport avec le paragraphe précédent; c'est le titre de l'excellente émission (modeste et géniale) de Daniel Mermet sur France-Inter. Une bonne quantité d'enregistrements en ligne se trouve sur ce site, qui semble vaguement illégal (allez savoir pourquoi), mais que, néanmoins, l'émission d'aujourd'hui suggérait fermement d'écouter (sans doute en se bouchant les oreilles).
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1er septembre 2003
Bien des choses se sont passées, mais voici déjà la plus importante : je suis désormais marié (à Shenyang, anciennement Moukden) avec Carine (Yanhua) Liu, depuis le 6 août 2003; de plus, elle vit désormais avec moi : nous avons enfin eu le visa... |
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Du 22 juillet au 31 août 2003
Je pars donc à Paris prendre l'avion pour Pékin (Beijing), puis pour Shenyang (où nous devrions nous marier vers le 1er août) ; ensuite, il y a un projet de visite de la Montagne Jaune (Huang Shan), avec sans doute un passage par Shanghai (en fait, ce passage (contrairement à l'escalade de Huang Shan) n'aura pas eu lieu, comme je l'expliquerai peut-être un de ces jours... ) |
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Je me suis souvenu de ce livre de Ken Grimwood, récemment réédité, en lisant une des entrées du journal de David Madore ; c'est d'autant plus adapté à la saison que ma vie allant bientôt changer, je ne peux m'empêcher de repenser à tous les tournants qu'elle a prise... |
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Dimanche 20 juillet 2003
Boing-Boing m'a été signalé par David Madore ; c'est un ensemble de petites choses amusantes ou farfelues, en anglais. À lire quand vous n'avez rien d'autre à faire, et que surfer "sérieusement" vous fatigue. |
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Du 5 au 19 juillet 2003
Quinze jours de stage fédéral (de Go) plus tard, je reprends très brièvement ce journal, vu qu'une interruption encore plus longue nous attends (je rappelle que je pars me marier en Chine jeudi prochain). Du coup, de nombreuses choses passionnantes vues ici et là devront patienter. Tout de même ...
Voici le fac-similé du menu; pas mal du tout, même si on peut discuter ce qui tend à devenir un néo-classicisme...
C'est un jeu de société ; à Belmont, il a dérivé vers des formes beaucoup plus introuvables (quoique...) tels que ces séries de "synonymes" de titres de films : "Descends la voiture au garage" (mon préféré) ; "En cas de camomille, crève" ; "Vive la moufle sur le pote à Barbie!" ou "Drôle de MST" ( passez par ici pour voir les solutions...) |
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Vendredi 4 juillet 2003
Le stage de Go d'été (à Belmont sur Rance) commençant demain, je vais sans doute prendre des notes (peut-être pas quotidiennes), mais sûrement pas les mettre sur le site. Une actualisation n'est donc pas à attendre avant le 20 juillet. |
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Jeudi 3 juillet 2003
Je viens de finir The man who folded himself ; sur ma fiche de lecture, vous trouverez quelques références à Heinlein, mais une recherche plus approfondie par Google donne d'autres pistes, par exemple cette Chronothèque. |
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Mercredi 2 juillet 2003
Les formalités annoncées se sont avérées beaucoup plus pénibles que prévues. D'abord, un certificat de non-remariage, ça ne se délivre pas comme ça : ils me l'ont établi en quelques instants, me l'ont fait signé... puis m'ont dit de revenir le lendemain (il faut que l'adjoint au maire le vise). Mais ce n'était rien à côté des demandes du consulat : ce document (et quelques autres) doit être traduit en chinois (par un traducteur-expert agréé, bien sûr), puis légalisé par le Ministère des Affaires Étrangères, et enfin enregistré par le consulat. Bilan : à peu près 3 semaines, et encore un ou deux aller-retours à Paris. Je commence à me demander si tout cela est bien raisonnable... Il devrait exister (sur Internet ?) un service qui se charge de faire les démarches (et les queues) à votre place, mais comment le trouver?
Corinne Bouchard a écrit il y a 10 ans La vie des charançons est assez monotone, un livre très agréable sur les vicissitudes de l'enseignement du français. Je vient de lire d'elle un pamphlet récent, Scènes de la vie charançonne, dénonçant les méfaits des 10 dernières années de réformes ; bien qu'en désaccord avec certains points, je ne peux dans l'ensemble qu'approuver la plupart de ces critiques et le jugement de fond qu'elle porte.
Dans le dernier numéro de Pour la Science, ce paradoxe (concernant l'estimation bayésienne d'un scénario où la Belle est (ou non) réveillée plusieurs fois, puis réendormie et plongée dans l'oubli de cet éveil) est soigneusement analysé (ainsi que le paradoxe de l'Apocalypse) par Jean-Paul Delahaye. J'ai aussi réussi à mettre la main sur une thèse en français sur la question ! |
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Dimanche 29 juin 2003
C'est toujours un peu difficile de s'arrêter, ce qui fait que j'ai pas beaucoup dormi, mais j'ai pu le finir. Cependant, je n'en suis pas pleinement satisfait, comme on peut le voir sur la fiche de lecture que je lui consacre...
Les difficultés signalées jeudi ne s'étant pas arrangées, je monte donc en urgence (et avec Noémie) à Paris pour régler ça de visu. Si tout va bien, je serai de retour mardi... D'ici là, donc, le 'blog est fermé. |
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Samedi 28 juin 2003
Si, si, vous savez, c'est ce philosophe précurseur des Lumières, auteur de La dent d'or, d'une génération précédant Voltaire, d'Alembert et Diderot, mais comme il est mort centenaire, il les a tout de même connus et aidés. Il ne s'est jamais marié, a toujours méprisé les faiblesses sentimentales et fustigé les libertins. Un cœur oublié, téléfilm racontant son amour (imaginaire, hélas), dans l'extrême hiver de son âge, pour une jeune et fraîche italienne, passe en ce moment sur Cinéstar 2; c'est un régal de voir comment Michel Serrault parvient à rendre cette fable vraisemblable. |
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Vendredi 25 juin 2003
Le numéro spécial de La Recherche de juillet-août ("Les frontières de la conscience") contient aussi d'autres choses, comme l'annonce de la démonstration de la conjecture de Poincaré par Perelman, mais le gros de ce numéro est consacré à des tas de choses passionnantes: automatismes, synesthésie, autosuggestion, sommeil et hallucinations...
... et à une fascinante analyse du travail de Philippe Caubère, illustrant un article intitulé "Le corps, acteur de l'esprit", et montrant comment la gestuelle sert à communiquer les états mentaux. À lire absolument pour ceux qui ne connaîtraient pas cet extraordinaire acteur. En plus, j'ai ainsi pu découvrir l'existence d'un site entièrement consacré à lui...
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Jeudi 26 juin 2003
Bon, j'ai enfin reçu cet énorme pavé ; arriverai-je à le lire d'ici le retour de Noémie? Tous mes fans s'interrogent... Mais je dois reconnaître que le début est raisonnablement prenant. L'avantage d'Amazon, c'est de pouvoir frimer dans les rues d'Alès, devant tous ceux qui n'ont réussi qu'à trouver des libraires en rupture de stock.
Comme expliqué précédemment, je vais en Chine pour me marier (bis) le 24 juillet. Je vous fais cadeau (quoique...) des diverses tracasseries (prévisibles) subies jusque-là, mais, dernière minute, les autorités chinoises me réclament un certificat de célibat (si, si, ça existe), que je dois faire "légaliser" par l'ambassade de Chine. Bien sûr, seule la mairie de mon lieu de naissance (Paris, 12ème) peut le délivrer, quant à l'ambassade (à Paris, donc), c'est déjà dur de savoir quand elle ouvre, et pour ce qui est de déterminer si ce ne serait pas plutôt au consulat (à Issy-les-Moulineaux, comme c'est commode) qu'il faudrait s'adresser, ce n'est pas gagné non plus... |
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Mercredi 25 juin 2003
John Perry Barlow est le parolier de Grateful Dead, un gourou d'Internet, et le cofondateur de la Electronic Frontier Foundation. En partant à la recherche de 'blogs contenant le nom de David Madore, je suis arrivé sur cette interview, où il évoque l'avenir des menaces sur la liberté électronique ; c'est assez passionnant... |
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Mardi 24 juin 2003
Simon Plouffe est l'auteur de nombreux travaux sur le calcul numérique, le responsable de l'Inverse Symbolic Calculator, et l'un des coauteurs d'une incroyable formule donnant la nème décimale (en base 16) de π sans connaître les précédentes. Mais justement, il vient d'écrire dans les forums mathématiques cette lettre, d'où il ressort qu'il se serait fait copieusement piller par les frères Borwein, et qu'il est bien le seul inventeur de la formule.... |
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Lundi 23 juin 2003
Finalement, rien de tel qu'un test en vraie grandeur pour déceler des failles. Et j'en ai trouvé au moins deux : d'une part, un vrai problème d'effets collectifs peut se produire : supposons, comme ce fut le cas hier, que la majorité des joueurs choisissent le komi usuel (5.5). Il est alors aisé d'obtenir sa couleur préférée, avec le même komi, et sans payer, en proposant respectivement 5 si on aime les blancs, et 6 si on préfère les noirs. Mais ce premier effet devrait s'atténuer si la majorité des joueurs adopte le système (quoique...). L'autre problème, en revanche, est plus personnel : mon texte de présentation, que je croyais clair, est fort mal passé ; j'aurais dû commencer par donner un exemple, et sans doute signer cela d'un nom plus prestigieux, ou du moins plus neutre (Pierre Colmez ?), car, comme me le faisait remarquer Hervé Dicky (eh oui, il est de retour...), déjà, si ça vient de moi, c'est louche...
Ben oui, c'est fatal que j'en parle. Seulement, Amazon fait bien son travail, mais pas la poste, et du coup, ce n'est toujours pas dans ma boîte à lettres. Comme Noémie est en Allemagne, je ne suis pas assailli de réclamations toutes les heures, mais tout de même... |
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Samedi 21 juin 2003
Le Nom de la Rose est un exemple célèbre de ces romans (policiers) d'écrivains venus d'un autre horizon, et nourrissant leurs livres de leur culture spécifique. Dans un esprit très similaire, À l'enseigne de l'amitié, de Jacques Bonnet, relate une enquête de Giordano Bruno à Paris en 1582 ; c'est délectable, et je lui attribuerai sûrement une excellente place dans mes fiches de lecture.
C'est tout à l'heure que commence (sur la corniche de Sète) le beau tournoi de Montpellier 2003. Cette année, j'inaugure pour la première fois (au monde ) le système du komi déclaré; j'en donnerai des nouvelles demain. |
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Vendredi 20 juin 2003
Chaque année, le programme prévoit l'étude de trois textes autour d'un thème, et je joue depuis longtemps à deviner, d'après le thème, quels textes seront choisis. Mais parfois, le jeu est plus amusant encore dans l'autre sens : cette année, les trois œuvres sont le Gorgias (Platon) ; Dom Juan (Molière) et Gargantua (Rabelais) ; à votre avis, quel est le thème ? Tout aussi amusant en 2001 : le thème était "l'amitié", et vous pouvez chercher longtemps les œuvres... |
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Jeudi 19 juin 2003
C'est le titre d'un délicieux petit film de Jacques Audiard (1996) relatant les aventures d'un imposteur s'inventant un passé de résistant en 1945. Les parallèles avec Attrape-moi si tu peux sont évidents, mais le film présente une richesse et une ambiguïté remarquable. Ça passe en ce moment sur Cinéfaz (ou un truc de ce genre). Et bien sûr, si vous ne connaissiez pas déjà ce fabuleux site cinématographique, profitez-en pour vous perdre dans les richesses de l'IMDB.
Encore un de ces sujets sur lesquels j'écrirai un de ces jours quelque chose. Mais je viens de découvrir sur le site de David Madore (qui est assez vaste, il faut le dire), en liaison avec sa page sur l'API, un poème anglais sur les difficultés de prononciation qui est une véritable merveille. Si vous arrivez à prononcer ça sans erreur...
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Mercredi 18 juin 2003 : allez donc voir ici... |
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Dans une nouvelle de Roald Dahl, "Parson's Pleasure" (non traduite en français? c'est étrange; je l'ai trouvée dans "Tales of the unexpected"), le même effet de surprise est utilisé... |