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Dimanche 4 août 2013
Jeux à somme pas toujours nulle
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et bientôt, peut-être...
Choses à venir
Vous trouverez ci-dessous une liste commentée (si vous faites passer le pointeur dessus) de diverses babioles que vous pourrez (peut-être) lire ici un de ces jours ...
Intelligence artificielle (4)
(succès, échecs et méthodes)
Créationnisme, "Intelligent Design", et autres "sciences" contestables
(et au passage, une étude comparative des Wikipédias franco et anglophones)
Patrimoines horticoles et autres
(les jardins de Suzhou ; Zhong Zhuang)
Éclipse à l'eau
(la météorologie n'est pas une science exacte)
Sports étranges
(Le hockey sous l'eau, et autres curiosités)
Futur antérieur
(notre époque, vue du 40ème siècle)
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Dimanche 19 août 2012 (oui, je sais ; je vais peut-être m'y remettre, mais je ne promet plus rien)
Nihilumbra
Nihilumbra est un jeu de plates-formes (production de Beautifun) pour iOS (donc pour Iphone et Ipad ; je me suis enfin payé une tablette) ; sorti fin juin, vous n'en trouverez encore que peu de descriptions complètes ou de solutions sur le Web. Pour moins de trois euros, c'est une incroyable bonne affaire, un jeu certes en 2D et "à l'ancienne", mais bourré d'idées (dont l'utilisation efficace des écrans tactiles : on y passe son temps à repeindre le paysage avec les doigts pour en changer les propriétés, tout en manipulant les commandes), au superbe graphisme, et dont la facilité apparente cache en fait le jeu véritable, qui ne commence qu'après avoir achevé ce qui, du coup, peut se voir comme un (très long) tutoriel...
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Mercredi 24 août 2011
Math Overflow
Usenet a longtemps été la source principale de dialogues sur le Web, et j'ai beaucoup profité, en particulier, des échanges mathématiques que j'ai pu avoir sur sci.math, en dépit des nombreux trolls qui les dégradaient quelque peu. Ce n'est que très récemment (grâce, entre autres, à Pierre Colmez) que j'ai découvert Math Overflow, qui en est en quelque sorte la continuation, mais à un tout autre niveau. On y trouve même des discussions qui raviront le non-mathématicien (parlant anglais), telle que celle-ci, sur les citations les plus marquantes, ou celle-là, sur les "légendes urbaines" mathématiques. Découvrant que (si, si) j'avais parfaitement le droit d'y participer, et, avec un peu (bon, beaucoup) de chance, d'entrer même dans un dialogue avec Terence Tao, j'ai posé en particulier une question qui me tenait à cœur depuis des décennies (un peu trop technique pour être exposée ici, mais la voici, avec les réponses qui m'ont été faites) et ait pu ainsi découvrir en quelques heures que mon intuition était correcte, et faisait intervenir les lacs de Wada, que vous trouverez un peu plus facilement sur Google Earth (mais ce ne seront pas les mêmes) que les îlots de Langerhans...
Un voleur particulièrement malchanceux
Donald Westlake est un écrivain prolifique particulièrement connu en France pour le personnage de Dortmunder, cambrioleur professionnel aux aventures rocambolesques poursuivi par la poisse ; j'ai passé l'été à dévorer l'ensemble de ses aventures, vous recommandant tout particulièrement Dégâts des eaux, dans lequel il se surpasse en tentant (sans succès, évidemment) de récupérer un trésor apparemment facile à retrouver (un plan correct, et un endroit désertique à souhait...). Mais la plupart des ces romans, compensant l'invraisemblance des situations par un réalisme soutenu, ne pourront que déchaîner votre hilarité, si vous n'êtes pas scandalisés par les outrages qu'il fait subir aux canons du genre (et si c'est le cas, allez voir ses romans plus sérieux, par exemple ceux mettant en scène Parker, et écrits sous le pseudonyme de Richard Stark).
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Samedi 20 août 2011
Morts atroces et rois d'épouvante
Tout l'été, Patrick Pelloux a raconté dans Charlie-Hebdo l'agonie de figures historiques célèbres ; certes, la mort "n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux", et la souffrance non plus, mais en général, les êtres humains sont capables d'une créativité débordante en matière de tortures, et les pires de ces agonies restent sans doute celles qui furent infligées par des bourreaux imaginatifs : on sait peu que la crucifixion crée surtout une épouvantable asphyxie (le poids du supplicié bloquant son diaphagme) ; l'empalement provoque des souffrances inimaginables, soigneusement décrites par Thierry Jonquet dans son dernier livre (posthume), et il n'y a rien de bon à attendre de la mort par écrasement par un éléphant... Mais ces trois exemples (auxquels on pourrait évidemmment en ajouter bien d'autres) ont surtout en commun de provoquer l'effroi des spectateurs (et aussi, dans le cas des supplices antiques, la jubilation triomphale de ceux qui les ont ordonnés) ; le personnage de Vlad III Basarab, surnommé Tepes (« l'Empaleur »), s'est ainsi fait une réputation que Bram Stoker n'a fait qu'exploiter. J'ai toujours été étonné de la disproportion entre les conséquences de l'exécution de Jésus et celles de la crucifixion de 6000 esclaves le long de la voie Appienne (représentée ci-dessus) en représailles de la révolte de Spartacus ; j'ignorais, en revanche, l'histoire d'Alexandre Jannée, montrant au passage que la crucifixion n'était peut-être pas spécifiquement romaine ; cette exécution presque incroyable racontée par Flavius Josèphe (et confirmée par des documents indépendants) provoqua, comme prévu, la fuite des opposants non encore arrétés...
Cartes inattendues
Les cartes proposées au début par Google Maps, puis accompagnées de vues satellites par Google Earth, se sont vues complétées progressivement par des cartes du ciel, de la Lune ou de Mars, ainsi que par des améliorations techniques dont la plus importante est évidemment StreetView. Mais, si vous ne consultez pas régulièrement la liste des innovations de Google Labs, vous risquez d'avoir manqué, par exemple, Google Body, une maquette extrêmement détaillée du corps humain (et aussi, pour les plus persévérants, de celui d'une vache), permettant (en principe) une exploration de tous les détails anatomiques sous tous les angles ; certes, d'autres projets analogues existent ici ou là, mais on peut espérer que la politique "expansionniste" de Google rendra tôt ou tard leur atlas incontournable...
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Jeudi 18 août 2011
Le syndrome du wikipédien
Une des raisons de mes procrastinations de l'an dernier, c'est ma participation devenue intensive à Wikipédia (voici la liste des articles dont je me suis sérieusement occupé). Outre les symptômes typiques d'addiction que cela provoque, j'ai pu constater une envie irrésistible de corriger les panneaux explicatifs qu'on rencontre désormais souvent dans les lieux publics, sans parler de l'envie tout aussi irrésistible d'apposer des demandes de références devant chaque affirmation contestable de ces panneaux (ou d'ailleurs des journaux, voire des conversations de bistro). Ça se soigne ?
Paléoclimats
Les ères glaciaires sont bien connues, mais vous ignoriez peut-être qu'elles peuvent devenir bien plus sévères que celles du Quaternaire, donnant naissance à ce qu'on a appelé la "Terre boule de neige" (ou snowball Earth ; pour une fois, je donne la référence anglaise, les articles de WP (en français) sur la paléoclimatologie étant relativement indigents ; d'ailleurs, je suis en train de traduire l'article en question). En revanche, le réchauffement climatique actuel est souvent décrit comme sans précédent ; en réalité, il n'y a "que" 55 millions d'années (donc bien après la disparition des dinosaures), un autre réchauffement brutal ayant amené une totale disparition des glaces (les arbres prospéraient bien au delà du cercle polaire) s'était déjà produit (les anglophones décrivent ces épisodes par l'expression greenhouse Earth ; on en trouvera une analyse détaillée (mais en anglais) sur WPen) ; quand à moi, je n'en aurais sans doute jamais entendu parler si, au détour de la traduction d'un article sur l'évolution des plantes, je ne l'avais vu mentionnée comme un argument concernant l'évolution des feuilles caduques...
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Dimanche 14 août 2011 (ça n'a plus guère de sens, mes vantardises ; voir la première entrée)
Et ça continue, encore et encore...
La chanson de Cabrel n'a que peu de rapport avec les raisons de cette longue interruption ; de plus, j'ai bien peur d'avoir perdu mon public en chemin... Tant pis, je vais, cette fois, essayer de reprendre un rythme plus raisonnable. D'autant que j'ai accumulé de la matière...
L'empereur oublié
C'est presque par hasard (bon, il figurait dans la liste des articles de qualité de Wikipédia) que j'ai découvert l'existence de l'empire du Brésil, et surtout de cet invraisemblable personnage que fut l'empereur Pierre II. Si, comme c'est sans doute le cas, vous n'en aviez pas entendu parler plus que moi, précipitez-vous sur l'article de WP (je sens que je vais désormais l'abréger toujours ainsi) ; le mystère restant que ce grand homme au sens le plus haut du terme (si vous ne devez lire que cela, parcourez au moins ce paragraphe consacré à son parcours intellectuel) soit à ce point ignoré. Est-ce parce que le Brésil était si peu peuplé à l'époque? Serait-ce la faute d'Offenbach ?
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Mercredi 19 janvier 2011 (oui, je sais ; voir la première entrée)
Nouvelle année, nouvelles procrastinations
Après toutes mes bonnes résolutions, j'ai vraiment honte... Mais je vais essayer de me racheter, maintenant que, Carine et Laura étant en Chine pour deux mois, je n'ai plus aucune excuse valable.
Ça ne manque pas de sel
Le Salon du chocolat permet des trouvailles intéressantes ; ainsi, j'y ai découvert El Ceibo, une coopérative bolivienne qui fabrique, entre autres, du chocolat aux cristaux de sel d'Uyuni (et avec des éclats de fèves), d'ailleurs excellent. Et qu'a-t-il donc de si particulier, ce sel? Il provient du Salar de Uyuni, le plus vaste désert de sel du globe (à côté de ça, la bordure du Grand Lac Salé n'est qu'une patinoire) ... et un lieu dont je n'avais jamais entendu parlé, en dépit de son intérêt touristique (en voici d'impressionnantes photos), économique (un tiers des réserves de lithium mondiales) ... et "métrologique" : il sert de calibrage aux systèmes de mesure du géoïde par satellite...
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Mardi 7 décembre 2010
La dernière enquête de Wallander
L'homme inquiet, le dernier livre de Henning Mankell (mais, contrairement à son héros, qu'il enterre définitivement, il faut espérer qu'il en
écrira encore bien d'autres), n'est certes pas gai, et si cette enquête imparfaite est aussi un prétexte à une analyse superbe de la vieillesse et de ses craintes, elle laisse, et pour cause, un goût amer d'inachèvement. Je ne sais plus trop où j'ai lu (et Google n'en sait pas davantage) cet aphorisme pseudo-médiéval : "Notre vie est brève et misérable, et pour ce qu'elle est tant misérable, mieux vaut donc qu'elle soit brève"... Mais, comme toujours, on apprend au passage dans ce livre bien des choses sur les sous-marins, la guerre froide, ou la mort d'Olof Palme...
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Dimanche 5 décembre 2010 (qu'est-ce que je disais ?)
Matière et vie alternatives
Deux nouvelles assez excitantes sont tombées à quelques jours d'intervalle : d'une part, des atomes d'antimatière (avec la relativité générale, c'est un de ces rares phénomènes physiques d'abord prédits par un pur calcul mathématique), plus précisément, d'antihydrogène, ont été créés et conservés pendant un temps appréciable (bon, un dixième de seconde, mais c'est beaucoup dans ce contexte), d'autre part, des bactéries ayant remplacé le phosphore par l'arsenic dans leur ADN ont été découvertes dans un lac de Californie. Cela ne remet évidemment pas en cause l'unicité de la vie sur Terre, mais élargit encore l'ensemble de ses possibilités, et donc de celle qu'elle puisse exister ailleurs...
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Samedi 27 novembre 2010 (oui, je sais, on dirait bien que j'ai du mal à garder le rythme)
La planète du capitaine Flam
Il y a quelques jours qu'a été découverte la planète HIP 13044 b. Bon, une exoplanète de plus, direz-vous ; et c'est vrai que depuis une dizaine d'années, ce n'est plus là une nouvelle très excitante. Mais celle-là est d'origine extragalactique (d'où mon allusion au capitaine Flam, lequel "n'est pas de notre galaxie") ! Évidemment, je n'en ai d'abord rien cru (et de fait, elle est située à 2000 années-lumière d'ici, ce qui peut sembler beaucoup, mais est négligeable par rapport aux deux millions d'années-lumière qui nous séparent de notre plus proche voisine, la nébuleuse d'Andromède), mais ce n'était pourtant pas une bourde journalistique : son étoile, en effet, appartenait jadis (6 à 9 milliards d'années, tout de même) à une petite galaxie qui fut absorbée par la nôtre, et dont les restes forment désormais un courant d'étoiles, le courant de Helmi. Et voilà comment j'ai découvert l'existence de ces courants (représentés ci-dessus sur une vue d'artiste), bien différents (quoique...) de ceux qu'avaient imaginé Asimov...
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Mardi 9 novembre 2010
Manèges de l'extrême
Les montagnes russes à quatre dimensions, c'est peut-être un titre un peu pompeux, mais le concept fait vraiment peur. Du coup, j'ai été regarder ce que la Wikipédia dit des montagnes russes en général, découvrant plein d'autres sortes de manèges tout à fait effrayants ; allez par exemple jeter un coup d'œil sur des chaises volantes en action.
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Dimanche 7 novembre 2010
Est-ce encore du spam ?
Outre les messages publicitaires portant ce nom (et promettant monts et merveilles financières ou autres), vous avez sans doute également reçu, de la part d'amis qui vous veulent du bien, des recommandations hautement moralisatrices sur fond d'images pastels, que Boulet s'est récemment plu à ridiculiser. Mais tout n'est pas à jeter dans ces diaporamas et autres liens soit-disant exceptionnels, et parmi ceux que j'ai reçu récemment, il y avait d'une part cette étonnante interprétation acrobatique du Lac des cygnes, et surtout, d'autre part, cette collection d'architectures bizarres (en fichier .pps) dont j'étais loin de connaître tous les modèles, et qu'il va falloir que je classe plus précisément un de ces jours (j'aimerais bien, par exemple, voir de mes yeux cette ahurissante église renversée ou ce bâtiment musical) ; d'un autre côté, en recherchant des références pour cette entrée, je suis tombé sur plusieurs sites de bâtiments étranges bien plus riches encore, comme unusual-architecture.com, ou cette section déjà assez complète de intuitionlight.com, un site trop vaste pour pouvoir être exploré en entier ...
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Samedi 6 novembre 2010
Femmes infidèles
C'est dans Puzzle-Math, un livre de George Gamow (hélas jamais réédité en français, mais qui figure miraculeusement en pdf sur le Web) que j'ai pour la première fois entendu parler de cette histoire, racontée à l'époque en terme d'épouses infidèles d'habitants de Bagdad, paresseux mais parfaits logiciens. Comme toujours, toute la ville est au courant sauf les maris trompés, et le calife, excédé, proclame donc qu'il y a des femmes infidèles et qu'on peut les châtier (en les lapidant ?), mais la nuit seulement, et à condition d'être certain de son infortune. Sur ce, rien ne se passe durant quarante jours, et au matin du quarante et unième, on découvre que les quarante épouses adultères, et elles seules, ont été exécutées durant la nuit. Le raisonnement n'est pas si difficile à comprendre pour un lecteur à l'esprit mathématicien : que se passe-t-il s'il n'y a qu'une femme infidèle ? Et deux ? Et trois ?... Cette histoire, souvent reprise avec des variantes (moins sexistes), et connue par les anglophones comme l' énigme des habitants de l'île aux yeux bleus illustre à la fois le raisonnement par récurrence et la notion de logique de la connaissance commune ; c'est sur le formidable blog de Terence Tao (ai-je encore besoine de vous le présenter ?) que j'en ai découvert cette analyse, mentionnant au passage la résistance surprenante du grand public et même des scientifiques non-mathématiciens à ce genre de "logique" (en fait, l'essentiel de l'analyse est dans les commentaires ; comme toujours, Tao est lumineux, mais ses commentateurs ne sont pas forcément convaincus...)
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| Vendredi 5 novembre 2010
Une boussole mécanique
On sait que les chinois ont tout inventé (et Maitre Lim ajoutait : "et ensuite, ils ont tout jeté à la poubelle"). Mais cette idée de boussole mécanique, le chariot pointant le sud, j'ai d'abord eu du mal à y croire (au passage, c'est un exemple extraordinaire des ressources de la Wikipédia : j'y ai été conduit en m'intéressant à un problème mathématique, le transport parallèle). Pour les bricoleurs parmi vous, ce site très complet donne, entre autres, des plans de construction parfaitement clairs. Toutefois, l'efficacité pratique (et sur terrain inégal) de ce dispositif (un différentiel enregistrant la différence de marche entre les roues, et donc la rotation du chariot dans les virages) semble ne pas avoir été réellement démontrée ; quelqu'un en saurait-il plus long ?
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Jeudi 4 novembre 2010
De belles images (encore)
Ma première entrée parlait du site d'Oyonale (évidemment fort enrichi depuis) ; bien d'autres belles images ont par la suite orné ce blog, mais je voulais parler là de généralisations récentes en 3 dimensions de l'ensemble de Mandelbrot, le Mandelbulb et la Mandelbox ; si la théorie mathématique correspondante est moins riche, ces ensembles ont déjà donné naissances à de superbes réalisations graphiques, par exemple cette remarquable vidéo de la Mandelbox... Je dois aussi signaler la mort de Benoît Mandelbrot (il y a 15 jours) ; en guise d'épitaphe, voici la plus impressionnante vidéo de "son" ensemble disponible sur le Web.
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De janvier à octobre 2010 : une suspension qui faillit devenir définitive
Entre mes obligations familiales, mon implication croissante dans Wikipedia, et, hélas, le décès de mon père (le 25 avril, à presque 92 ans), j'ai bien failli arrêter ce blog. Mais tout de même, il y a pas mal de jolies choses que le hasard continue à me faire découvrir, alors je vais essayer de m'y remettre...
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Vendredi 8 janvier 2010 (deux entrées la même semaine, vous avez vu ? )
Tonino Benacquista
J'ai découvert récemment cet auteur de romans policiers (et aussi scénariste) au parcours atypique ; ses livres témoignent d'une remarquable précision dans la description des milieux les plus variés (ils sont souvent fortement inspirés de sa biographie) et une belle imagination dans les scénarios improbables : sa description, dans Malavita encore, de la lutte victorieuse d'une entreprise familiale de restauration (employant trois personnes) contre une multinationale genre Pizza Hut vaut le détour....
Des listes vraiment étonnantes
Le principe des wikis ne s'arrête pas à la Wikipédia, et j'ai déjà signalé, par exemple, le formicable site de TV Tropes, ou celui de l'Encygopédie ; il convient aussi de noter, dans un genre bien différent, l'étonnant projet de démonstrations "anonymes" créé par Timothy Gowers et auquel participe Terence Tao, qui a également lancé des projets analogues. Mais les listes de
cracked.com valent également le détour (et risque de vous faire perdre des heures précieuses) : vous y trouverez, par exemple, 7 matériaux artificiels qui semblent défier les lois de la physique, ou ces
5 erreurs flagrantes de scénarios que vous ne risquez pourtant pas de remarquer...
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Dimanche 3 janvier 2010 (la reprise, enfin... Je n'ose cependant plus rien promettre concernant la régularité)
Greg Egan : science-fiction philosophique ?
Greg Egan est un auteur de "hard science-fiction" australien dont j'avais négligé le travail, à mon grand regret : sous une allure très rigoureuse et technologique (au demeurant bien mieux documentée que la plupart des choses analogues que j'ai pu lire), ses nouvelles (en particulier celles du recueil Axiomatique) donnent un éclairage nouveau aux questions rebattues du libre arbitre, de la conscience et de l'identité ; j'ai particulièrement apprécié la solution élégante et toute littéraire qu'il donne à la question de l'impossibilité apparente d'une machine prédisant l'avenir sans erreur (construite grâce à une idée technologique aussi astucieuse que celle de la thiotimoline) dans la nouvelle Lumière des évènements.
Rébus chinois
J'ai déjà signalé le caractère curieusement hermétique des combinaisons des idéogrammes chinois ; j'ai pu découvrir cet été de nombreuses autres énigmes de ce genre. Par exemple, "petit" + "cœur" = faites attention , "électricité"+ "parole" = téléphone, etc. Saurez-vous deviner ce que désignent : "électricité" + "ombre" , "rein" + "fruit", ou les "proverbes" (en fait, il s'agit d'expressions toutes faites en 4 caractères) "ni-trois-ni-quatre", "cheval-cheval-tigre-tigre", " véhicule-eau-cheval-dragon", ou une de mes favorites :"voir-doigt-oublier-lune" ? Les réponses sont ici...
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10 novembre 2009, et pour une durée indéterminée : suspension du blog
Il faut être réaliste ; bien que j'ai encore pas mal de choses à raconter, je n'arrive plus vraiment à me motiver pour le faire, sachant d'ailleurs que je me suis mis à contribuer plus sérieusement à Wikipédia (comme on pourra le voir ici). Repassez donc dans quelque temps...
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Lundi 5 octobre 2009 (la reprise, avec un mois de retard... Mais ne vous attendez pas à grand chose de régulier pendant encore un certain temps ; de plus, beaucoup des entrées suivantes risquent d'être quelque peu datées...)
Le jeu de l'ange
J'avais à sa sortie dit tout le bien que je pensais de L'Ombre du Vent, le premier roman traduit en français de
Carlos Ruiz Zafón ; c'est avec un peu de retard que je tiens à vous signaler que Le Jeu de l'Ange (El juego del angel), sans en être aucunement une suite (même s'il reprend la jolie invention du Cimetière des Livres Oubliés) en constitue un fort honorable prolongement, nettement plus fantastique (sans aucune ambigüité, cette fois) ; on peut cependant regretter une construction moins serrée, quelques longueurs, et des incohérences (peut-être voulues). Si vous avez adoré le premier, vous aimerez certainement celui-là. En voici le site officiel (en français) :
lejeudelange.fr, bien sûr...
Censures chinoises
J'ai bien failli laisser cette entrée en blanc... Mais non, ce n'est pas la raison de mon long silence ; plutôt la découverte que j'ai faite cet été de son style pernicieux : de Chine, non seulement certains sites (dont le mien, justement) sont inaccessibles, non seulement certaines requêtes sur Google provoquent un appel à Baidu, mais de plus, ces demandes déclenchent parfois une "punition" : on se retrouve privé d'Internet durant quelques minutes (mais comment font-ils?) Bien évidemment, tout cela pourrait être contourné par des méthodes bien connues (proxy situé à l'étranger, par exemple) mais cette pratique ne semble pas encore très répandue (et m'était de toute façon inaccessible). Bon, tout cela n'est pas vraiment grave ; il y a d'autres raisons de s'énerver contre la censure en Chine...
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Jusqu'au
1er septembre : vacances d'été
Cette fois, c'est moi qui part... À notre retour, j'aurai pu admirer l'éclipse du siècle, mais aussi, je l'espère, mettre un peu d'ordre sur le site, compléter certaines entrées, préparer mes cours...
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Dimanche 28 juin 2009 (de pire en pire... De toute façon, ce sera sans doute la dernière série d'entrées avant septembre)
Boucles paradoxales
J'ai très tôt été fasciné par les paradoxes temporels (l'homme qui tue son grand-père, etc.), sans doute le plus joli concept inventé par la science-fiction. Est-ce vraiment René Barjavel (dans Le Voyageur imprudent) qui en est à l'origine ? J'ai du mal à le croire (d'autant qu'en matière de science-fiction française, je ne l'aime guère, lui préférant de loin, dans un style comparable, Pierre Boulle), même si la chose est affirmée par plusieurs wikis : ainsi, By his Bootstraps date de 1941 (bon, d'accord, le héros n'y tue pas son grand-père)... De façon générale, je soupçonne que certaines questions d'antériorité en matière de science-fiction sont mal gérées, à cause de la prodigieuse ignorance du public français jusque vers les années 1960 (faut-il rappeler que des auteurs aussi importants que Van Vogt furent découverts par leurs traductions par Boris Vian ?) Du coup, je m'en vais aller modifier tout ça dans les pages appropriées. Bon, si j'en reparle, c'est parce que beaucoup de paradoxes importants viennent non de ruptures, mais d'une complète disparition de la causalité (par exemple, dans By his Bootstraps, la machine à voyager dans le temps n'est inventée par personne, elle apparait juste dans une boucle temporelle), et j'ai lu récemment la brillante remarque selon laquelle cela viole non seulement les lois de la physique, mais la simple logique : l'objet ainsi apparu "de nulle part" au temps t, avant qu'il soit renvoyé dans le passé (en t) au temps t + d, a vieilli pendant la durée d (si peu que ce soit) : il s'est usé, etc., et donc ne peut réapparaître en t à l'identique... Du coup, on ne peut faire tourner ainsi en boucle ni matière, ni énergie (non thermique), et il ne reste plus, pour s'amuser un peu avec le paradoxe, que la possibilité d'envoyer seulement dans le passé de l'information (les plans de la machine, par exemple, ou plus précisément une copie neuve des plans qu'on a reçu la première fois, et qui, évidemment, auraient vieillis, eux ...)
Comment prononcer ça ?
Il y a longtemps que j'ai signalé le poème de Nolst intitulé "The Chaos of English pronunciation", dont on peut toujours trouver chez David Madore une version assez complète accompagnée de sa transcription en API. Il est tout de même plus agréable de l'entendre lu, et je déplorais en 2006 que les fichiers audio correspondants aient disparu du Web. Trois ans plus tard, YouTube a bouleversé le paysage, et il est désormais possible de combler presque n'importe lequel des manques de ce genre : voici par exemple une version assez satisfaisante (avec tout de même quelques erreurs) de cette monstruosité ; à quand une version "officielle" (similaire à celle-ci)?
Puissances de dix
Là aussi, c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup écrit (par exemple en décrivant ma "bibliothèque idéale"), mais qui a évolué rapidement : cela va de la vidéo historique de Charles Eames, désormais visible ici, à de jolis remarques de Ivar Ekeland dans l'avant-dernier numéro de Pour la Science : il y donnait une liste d'ordres de grandeurs économiques (plus précise que celle-ci), en les comparant aux distances correspondantes... Un site regroupant tout ça ne serait pas du luxe, mais il semble bien que seule la page de la Wikipedia anglophone sur les ordres de grandeurs renvoie vers des tables à peu près complètes, par exemple celle-ci, dont voici la "traduction" en français, portant sur l'économie, justement...
Trucs en vrac avant le départ ...
Comme je le mentionnais ci-dessus, des tas de choses dont je donnais jusque-là des illustrations photographiques forcément peu convaincantes sont désormais bien mieux représentées : au hasard, voici, pour illustrer ma section d'architectures bizarres, une vidéo des Watts Towers...
Pour continuer sur les histoires de boucles temporelles, en partant de la notice de la Wikipedia concernant Replay, j'ai découvert que Ken Grimwood était mort d'une crise cardiaque à 59 ans, alors qu'il en écrivait une suite. Les lecteurs du roman apprécieront l'ironie de la chose, ou se poseront peut-être même des questions...
J'ai découvert aussi, dans Mangez-le si vous voulez, un délicieux (euh, bon, ce n'est peut-être pas le mot juste) petit livre de Jean Teulé, l'ahurissante histoire de Hautefaye, le "village des cannibales", que je vous laisse découvrir à votre tour. Bon, j'ai un peu honte, parce que j'aurais tout de même pu l'avoir déjà lue chez Alain Corbin, qui, semble-t-il, l'avait d'ailleurs moins romancée ...
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Mardi 16 juin 2009 (bis...)
Le dernier Rebus ?
À première vue, c'est vraiment mal parti pour John Rebus dans le dernier opus de Rankin (enfin, le dernier en Poche), où il se retrouve expédié en stage de remise à niveau, suite à une faute professionnelle flagrante. Mais tout n'est pas si simple dans ce qui est, au niveau de l'intrigue, l'un des plus complexes enchevêtrements de cette série, où qui plus est les méandres des enquêtes se doublent de complications psychologiques inattendues. Ne le manquez surtout pas si vous en avez aimé jusqu'ici le style...
D'où viennent les mathématiques ?
Savoir si les mathématiques sont découvertes (c'est la thèse platonicienne, curieusement appelée, dans ce contexte, idéaliste) ou inventées (et là, il y a plusieurs tendances, allant du formalisme au réalisme, voire, curieusement, à certaines formes d'intuitionnisme) est une question débattue depuis toujours ou presque (voici un exemple récent d'un tel débat sur Yahoo) ; ce débat est malheureusement trop souvent confisqué par les philosophes, lesquels se retrouvent (à quelques rares et fascinantes exceptions près, comme le formidable travail de Michel Serres) à dire beaucoup de bêtises, faute de compétences techniques. Du coup, j'ai bien aimé ce texte dû à ce grand mathématicien et vulgarisateur qu'est Barry Mazur, et qui lui, au moins, sait de quoi il parle. Reste quand même qu'il est difficile d'aller plus loin dans l'analyse (et dans la réfutation de toute forme d'argument d'autorité) que ceci :
«D'où viennent les idées justes ? Tombent-elles du ciel ? Non.
Sont-elles innées ? Non.
Elles ne peuvent venir que de la pratique sociale, sous trois formes : l’expérimentation scientifique, la lutte pour le production et la lutte des classes. », citation due... à Mao Zedong ; l'ironie de la chose n'échappera sûrement à personne...
Encore une maison bizarre
On connait ma passion pour les architectures bizarres ; je ne m'étais pas rendu compte que celle décrite dans American Gods par Neil Gaiman (dont, soit dit en passant, tous les commentateurs louangeurs (j'en fais au demeurant partie, sauf sur ce point ) du formidable film d'animation qu'est Coraline semblent ignorer l'existence) existait, elle aussi, réellement : il s'agit de la House on the Rock, avec sa vertigineuse "Chambre de l'Infini", et bien d'autres merveilles hétéroclites : c'est une sorte de Palais Idéal revu par Franck Lloyd Wright...
Un anniversaire que je n'aurais pas dû oublier...
... d'autant que je l'avais déjà ponctuellement rappelé il y a cinq ans ; mais les souvenirs commencent à se faire brumeux, et les traces écrites sont rares... Pourtant, c'est bien le 1er juin 1969 que s'ouvrit "officiellement" le premier club de go français, dans l'arrière-salle d'une librairie qui n'était pas encore l'Impensé Radical. Mais comment s'appelait-elle donc ? Dans mon esprit, c'était "La Joie de Lire", que, me semble-t-il, on peut voir dans les premières images de Pierrot le Fou ; d'autres parlent du "Meilleur des Mondes"... Décidément, j'ai la mémoire qui flanche ; tout ce que je sais, c'est que j'y étais (voilà un brave), ainsi que Jacques Roubaud (qui se chargea d'initier Patrick Merissert), alors que Maître Lim ne devait faire son apparition que quelques jours plus tard. Vous en saurez plus long (ou peut-être pas) sur le site bien documenté de Jérome Hubert...
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Lundi 8 juin 2009 (hélas...)
C'est qui le meilleur ?
C'est le genre de question qui suscite des discussions sans fin, surtout entre adolescents, comme le raconte si bien Marcel Proust (mais, à ma grande honte, je n'arrive pas à retrouver la citation précise) ; une fois de plus, la Wikipédia permet désormais d'arriver assez vite à des listes à peu près objectives, ou du moins permettant au non-spécialiste de se faire une petite idée des enjeux. Ainsi, on saura tout sur ce qu'il faut penser de l'affirmation selon laquelle Roger Federer est le plus grand champion de tennis de tous les temps (c'est tout de même Pete Sampras qui le dit) en lisant cet article, tandis que celle tenant Terence Tao pour le plus talentueux des mathématiciens contemporains, certes plus contestable (même s'il est certainement dans le "top ten"), ne sera pas démentie par l'ahurissante diversité des centres d'intérêt que l'on trouve sur son site personnel (ou plutôt professionnel, mais y a-t-il une différence?) ; je recommande, parmi bien d'autres merveilles, ces listes, dont une de concepts valant le détour...
Millénium : le film
Je suis sorti assez partagé de la vision de ce film, adaptation du premier volume de cette série culte dont j'avais parlé en son temps. Les acteurs sont remarquables, l'intrigue assez bien rendue (quoique pas toujours facile à suivre si on n'a pas lu le livre), mais une bonne partie des détails méticuleux qui faisaient le charme du livre est inévitablement perdue, ce qui n'empêche pas ce qui reste d'être un peu long... À ne voir que si vous vouliez absolument mettre un visage (bien séduisant) sur Lisbeth Salander ou (nettement plus fatigué) sur Super Blomkvist...
Wikipédia et expertise : un cas d'école
On sait tout le bien que je pense de la Wikipédia ; bien évidemment, les critiques pleuvent d'autant plus drues que de nombreux experts (ou plutôt des gens que Pascal aurait appelé des demi-savants) se sentent remis en cause (comme on peut le voir par exemple sur ce blog, d'une incroyable mauvaise foi) par cette effarante masse d'informations structurées, référencées, mises en perspective, et (ce qui leur déplait peut-être le plus) gratuites. Les rumeurs font le reste, et Daniel Tammet, pourtant généralement bien informé et rigoureux, mentionnait dans son dernier livre le cas de William Connolley, spécialiste du climat qui aurait été "chassé" de la Wikipédia (parce que, corrigeant sans cesse les erreurs d'un internaute anonyme, son statut d'expert reconnu ne lui aurait servi à rien). L'histoire réelle montre que si ce problème peut en effet parfois se présenter, il fut (au moins sur cet exemple) corrigé assez rapidement ; sur des sujets sur lesquels je suis raisonnablement compétent, je trouve désormais la présentation de la Wikipédia à la fois remarquablement documenté et équilibrée entre les différents points de vue ; de plus, lorsque ce n'est pas encore vraiment le cas, la chose est le plus souvent signalée et l'article mis en chantier : comparez par exemple la description française de l'hypothèse Sapir-Whorf et sa version anglaise, bien plus nuancée et analysée. En rédigeant cette entrée, je suis ainsi (re)tombé sur le cas de Jean-Pierre Petit (et les Ummites), ou sur celui de Noam Chomsky (et sa défense de la liberté d'expression) ; il faudra que j'en reparle...
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31 mai 2009 : allez
donc voir ici... |
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"électricité" + "ombre" : cinéma
"rein" + "fruit" : noix de cajou
"ni-trois-ni-quatre" : quelqu'un de louche
"cheval-cheval-tigre-tigre" : comme ci, comme ça
" véhicule-eau-cheval-dragon" : circulation intense
"voir-doigt-oublier-lune" : quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt...
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