Sciences et épistémologie
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Démystifications
en tous genres : le site de urbanlegends était jadis une référence, mais il est devenu un peu trop commercial (et difficilement consultable) à mon goût; allez plutôt voir ce site (anglais) de légendes urbaines, ou ce site similaire (mais bien moins riche) en français,
qui se concentre sur les histoires digne du prix Darwin ; vous trouverez ici des
légendes scientifiques et de la « mauvaise
science » (il y a aussi des choses très intéressantes sur le site de Fraser); et plus
généralement, n'oubliez pas de consulter régulièrement le magazine des
sceptiques.
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L'étude des erreurs de
raisonnement, des pièges du sens commun, etc. n'est pas
souvent faite. Deux livres importants à ce sujet (hélas en anglais): « Irrationality, the
ennemy within », et « Why
people believe weird things » (préfacé par Stephen
Jay Gould, d'ailleurs)
Bien que moins complet, le livre
de Christian Morel, « Les
décisions absurdes », contient des analyses extrêmement
pertinentes à ce sujet.
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Stephen
Jay Gould était sans doute le meilleur vulgarisateur des « sciences
naturelles » au monde (et aussi un très bon théoricien de
l'évolution, co-créateur de la théorie des équilibres ponctués). Sa mort prématurée en 2002 nous laisse néannmoins une dizaine de recueils d'articles (publiés initialement dans la revue Nature), mentionnés, bien sûr, dans
ma « bibliothèque
idéale ».
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Calligraphie et typographie
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J'utilise TeX,
le traitement de texte développé par Donald Knuth. Bien que ce logiciel se
prête particulièrement à la rédaction de textes mathématiques, il peut
aussi (en collaboration avec METAFONT)
permettre de belles réalisations calligraphiques. J'ai ainsi développé des
polices de caractères simulant l'écriture manuscrite; l'exemple donné
ici (et qui correspond à un de mes textes, produit en atelier d'écriture) a été converti en format pdf ; pour les amoureux de
TeX, je joins aussi les fichiers (il s’agit des fichiers metafont calex, calexpar
et calexbas,
et de la macro TeX calli.tex)
permettant à METAFONT de recréer ces
polices).
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La suite de Syberia, le nouveau jeu d’aventure de Benoit
Sokal, est sortie au printemps 2004 (mais, à partir de 2005, le site officiel a fermé, d'où le lien plus commercial que je donne). Aussi beau que l’Amerzone, et encore plus chargé de
contenu émotionnel. Un « must ». J’ai écrit une solution complète de la première partie
(mais ne la consultez qui si vous êtes vraiment bloqué…). MISE À JOUR ! En mai 2006, j'ai terminé d'écrire aussi celle de la deuxième partie, au moment où sortait Paradise, que j'aime un peu moins, mais qui n'est pas mal quand même, et dont je suis également en train de rédiger la solution.
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Ma découverte (à l'âge de 11 ans) des modèles de polytopes réguliers (les analogues des polyèdres réguliers à quatre dimensions) du Palais de la découverte est sans doute ce qui m'a poussé vers les mathématiques. Un nombre considérable de sites proposent la même expérience, sous des formes infiniment plus sophistiquées. Ainsi, on trouve sur le Web de nombreuses applettes permettant de visualiser des projections, des coupes, et bien d'autres modèles animés des polytopes (et de divers autres objets à 4 dimensions), avec quelques explications; ne ratez pas le plus étonnant de ces sites (et pensez à jouer avec les paramètres de l'applet qui vous accueille en ouvrant la page). Mais pour des explications et analogies plus complètes, lisez plutôt Flatland (dont il existe une édition moderne commentée (en anglais) par Ian Stewart, Flatterland), ou, bien plus actuel, Le Planivers , dont je parle aussi ici (mais il semble que l'édition française en soit épuisé)...
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« Un homme rentre
dans un restaurant, commande de l'albatros, en mange une bouchée, et meurt
d'un arrêt cardiaque ». « S'il avait vu la sciure, il vivrait
encore ». Ça vous rappelle quelque chose? Ce jeu se jouait beaucoup au
début des années 80; on donnait ainsi le début (ou la chute) d'une histoire
possible (mais invraisemblable) et les joueurs devaient reconstituer
l'histoire en posant des questions n'admettant comme réponse que oui ou
non.
Quelques échantillons ici (en
français), mais, évidemment, c'est le genre de jeu qui perd tout son
charme quand on connaît la solution, aussi l'intérêt de ce site (en
anglais) est de renvoyer pour chaque énigme à un forum de discussion
hautement spécialisé où on peut suivre la progression des lecteurs
dans la résolution ...
Dans un tout autre genre, l'énigme "classique", c'est le message codé donnant accès à un trésor (la carte du roman de Stevenson n'est pas vraiment codé, et le secret de la Licorne cède facilement, mais déjà, l'ancêtre de tous les messages codés littéraires, celui d'Edgard Allen Poe est plus difficile à déchiffrer...). Le genre a été renouvelé en 1993, quand Max Valentin a enterré quelque part en France une statue en or représentant une chouette (enfin, plus précisément, une copie; la vraie sera remise en échange au premier qui la retrouvera), et publié un livre d'énigmes permettant (peut-être) de savoir où elle est. Vous trouverez ici toutes les informations sur cette recherche (toujours inachevée), et vous en saurez plus sur d'autres quêtes du même genre à l'aide de ce "magazine" en ligne (c'est en cherchant le GR qui passe près du pont du Gard que je suis tombé sur ce récit d'une quête analogue, me donnant presque la sensation d'avoir découvert un univers parallèle).
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Gastronomie, restaurants et recettes
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Tous les grands restaurants français sont sur le Web. Voici mon
préféré, sans doute le plus original de tous: Pierre Gagnaire (Paris 8ème).
Les menus qu'il affiche sur son site sont désespérément incomplets;
comme j'y mange assez souvent, j'ai décidé (avec son autorisation) d'en montrer
plus ici
Autres favoris: le Jardin des
Sens (les frères Pourcel, à Montpellier), Michel Bras (à Laguiole), dont voici deux menus en juillet 2003, la Maison de Bricourt (Roellinger,
à Cancale); plus récemment l'Auberge des
Cîmes de Régis Marcon, à Saint Bonnet le Froid (dont voici le menu-dégustation du printemps 2004)...
Et quelques « découvertes », par exemple Goûts et Couleurs, à
Rodez (dont voici un exemple de
menu); le Vieux
Pont, à Belcastel, et Reine Sammut, à Lourmarin...
Enfin, ne pas oublier ce qui est peut-être le plus grand restaurant du
monde (selon Robuchon): El
Bulli, à Rosas (Espagne)
Gastronomie alésienne : Ce n'est plus un oxymoron; depuis un an s'est ouvert à Alès le Vertige des Senteurs, tenu par un jeune couple sympathique et essayant de créer une cuisine originale. Ainsi, en octobre 2003, leur foie gras poêlé à la cardamome et raviole de ris de veau aux girolles valait vraiment le détour. Si vous passez dans la région, allez les encourager [fin 2005, ils ont fermé; ils devraient rouvrir non loin d'Alès dans le courant 2006...].
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Outre celles données par les cuisiniers précédents, on peut
trouver ici des recettes de cuisine et
de nombreux trucs et tours de mains, dont ceux d'Hervé
This
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Et
je me suis aussi permis de donner ici quelques-unes
de mes propres recettes…(qui ne sont guère que des variantes et des
« améliorations » de recettes classiques )
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Hervé This est un chimiste-gastronome, inventeur de
nouvelles techniques culinaires. Ses livres
de cuisine ne ressemblent guère à ce qu'on trouve d'habitude; non
seulement c'est scientifique, mais inratable et délicieux. Une de ses
dernières découvertes: les œufs brouillés « absolus » (voir Pour la Science, décembre
2001). Il vient de publier deux nouveaux livres (casseroles
et éprouvettes, et surtout le traité
élémentaire de cuisine, contenant entre autres la description d’un
repas « expérimental » de Pierre Gagnaire …)
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Architectures bizarres et lieux
magiques
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Le Palais Idéal, du
facteur Cheval, à Heauterives (Drôme), est un bon exemple d’architecture
bizarre (et aussi d’art brut). Jean
Dubuffet (dont « le
jardin d’hiver » est un autre de mes lieux magiques, et qui a
fait construire aussi l’incroyable Villa
Falbala) s’est beaucoup intéressé à ces artistes et ce site vous permettra de faire le tour de quelques-unes de ses
découvertes, réunies à partir de 1976 dans le Musée de l’Art Brut, à Lausanne ;
un autre bâtiment du même genre, le Palais des Naïfs, sert à
présent de musée à Bages (Pyrénées Orientales)
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Bien
entendu, toute l’œuvre de Gaudi
rentre dans cette catégorie : la Sagrada
Familia (en cours d’achèvement) est sûrement le plus volumineux
exemple existant d’architecture bizarre (et magique), quand au Parc Güell,
même si son style est une réinterprétation du style de rocaille en vogue
à l’époque (aux Buttes-Chaumont,
par exemple), c’est un lieu incroyable.
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Bomarzo
est un parc fantastique italien de la Renaissance, qui vaut lui aussi le
voyage (qui plus est, c’est un endroit remarquablement méconnu, et qui
fut « oublié » à plusieurs reprises ; c’est le peintre
hollandais Carel Willink qui
fut le dernier à le redécouvrir, la magie d’Internet et de Google m’a,
par ce lien, permis à mon tour d’en profiter).
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Certaines
réalisations analogues m’inspirent un enthousiasme plus mitigé. Ainsi,
l’incroyable « Tiger
Balm Garden », à Hong-Kong (mais le fondateur, très content de
son œuvre, en a récemment réalisé une copie à Singapour), ne peut que
susciter le fou-rire. Mais après tout, cela aussi peut être magique
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Bien
d’autres exemples existent en fait, mais je n’ai pas encore pu les
contempler de mes yeux (souvent parce que j’ignorais jusqu’à aujourd’hui
leur existence). Ainsi, les « Watts
Towers », à Los Angeles, m’étaient connues, j’avais vaguement
entendu parler de la Maison
Picassiette, à Chartres, mais j’ignorais totalement l’existence du
« Jardin
de nous deux », à Civrieux-d’Azergues, près de Lyon, ou de la Cathédrale de Jean
Linard, à Neuvy, près de Bourges .
L’acquisition de l’étonnant « Fantasy Worlds » (Mondes Imaginaires, mais il semble que l'édition française est épuisée) vous
permettra, comme à moi, de découvrir plus d’une centaine d’autres
réalisations tout aussi ahurissantes ; je rajouterai régulièrement
ici des pointeurs vers celles qui m’auront le plus fasciné.
Le site de Jane's Addictions contient une remarquable quantité de pointeurs vers d'autres lieux du même genre (j'y ai par exemple découvert le Désert de Retz, qui ne figurait pas dans mes références, et qui est assez proche, dans l'esprit, de Bomarzo), ainsi (mais ce n'est plus tout à fait à ranger dans la même catégorie) que de nombreuses références à des œuvres d'Art Brut en tous genres.
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Enfin,
des sites et des monuments plus « officiels » présentent
souvent le même caractère. Les châteaux de Louis II de Bavière (le plus
connu étant celui
de Neuschwanstein) viennent aussitôt à l’esprit, mais mon premier
émerveillement de ce genre fut (à l’exposition universelle de Bruxelles,
en 1958) la découverte de l’Atomium
Et
parfois, la magie occupe des espaces plus vastes encore. L’arrivée dans
des villages encaissés et longtemps oubliés, tels Conques et Belcastel
(en Aveyron), ou même la visite d’une ville médiévale comme Sarlat (en
Dordogne) sont de bons exemples … Le plus grandiose de ces sites est peut-être la ville de Lijiang (Yunnan, Chine), vaste ensemble architectural préservé (mais, il faut bien le reconnaître, transformée en partie en une opération commerciale et touristique ) et classé, depuis 1999, parmi le Patrimoine Mondial, ensemble de plus de 700 sites dans le monde (dont font partie, par exemple pour la France, le Mont Saint-Michel, Versailles ou la grotte de Lascaux) et dont je soupçonne que presque tous méritent au moins un important détour si vous n'en passez pas trop loin …
Lorsque
la mentalité des grands créateurs naïfs se conjugue avec le pouvoir
absolu de certains dirigeants, les résultats peuvent défier
l’imagination. Ainsi, le Palais
d’été, à Pékin (lui aussi classé parmi le Patrimoine Mondial), est sans doute le plus vaste jardin merveilleux au
monde. L’impératrice Cixi,
qui le fit restaurer et embellir, y engloutit l’argent qui devait
permettre de créer une marine chinoise moderne (ironiquement, l’une des
merveilles de ce jardin est un bateau
en marbre)
J'avais, quand j'étais petit des livres du genre des Merveilles du Monde (avec des images à coller), recensant beaucoup d'autres de ces architectures étonnantes (dois-je rappeler l'existence des Pyramides, de la Grande Muraille ou de l'opéra de Sydney), et aussi des paysages naturels, tels que le Grand Canyon du Colorado, ou les chutes du Niagara. Il n'est évidemment pas question que je vous parle de ça ici (quoique...), sauf pour faire remarquer que si un lieu est vraiment magique, il faudra beaucoup d'efforts des publicistes et des promoteurs immobiliers pour le détruire complètement. Un étonnant site (américain) recense toutes ces merveilles, anciennes et modernes (elles ont été regroupées par un des innombrables passionnés de la communauté de Google Earth sous la forme d'un fichier d'endroits à visiter), et vous devriez peut-être également consulter ces listes établies par un voyageur et critique gastronomique acharné. Mais certaines merveilles sont encore peu connues : le parc naturel de Bryce Canyon, aux États-Unis, est un bon exemple, bien plus spectaculaire que Grand Canyon, à mon humble avis ; en France, les gorges du Verdon (aussi belles que celles du Tarn, et un peu moins fréquentées); l'aven Armand (mais pas mal d'autres grottes moyennement connues aussi, par exemple, tout près d'Alès, la grotte de la Cocalière), Rocamadour (là, c'est un peu plus à classer dans les lieux magiques artificiels) et, peut-être pour des raisons plus personnelles, deux de mes lieux favoris pas trop loin de chez moi : Fontaine de Vaucluse (une résurgence karstique typique), et Montpellier le Vieux (encore une formation karstique, de rochers ruiniformes). Cela dit, je viens de découvrir (au cours de l'été 2004) la région de Guilin : beaucoup de gens connaissent les montagnes baroques que l'on voit du fleuve, mais savez-vous que toute la région, sur plus de 2000 km2 (un département français) est de ce type, le plus beau et le plus vaste karst à pitons du globe ? (en fait, la région karstique s'étend sur plus de 260 000 km2, mais le plus souvent, il s'agit d'un karst à dolines, comme au Yunnan (ou dans les Causses françaises), ce qui est tout de même moins spectaculaire...).
Dans le même genre (c'est-à-dire ces combinaisons de formes qui ont tant inspirés les peintres de la dynastie Tang), il ne faut pas manquer non plus Huang Shan (la Montagne Jaune) et ses mers de nuages.
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Comme vous pouvez le voir, je
débute. Mais je viens de découvrir un outil indispensable, qui plus est en
freeware : Xenu.
Cet explorateur de liens vous permet (très rapidement) de déterminer
tous les liens cassés de votre site, et bien d’autres choses. Un
« must ».
Par ailleurs, Google vient d'ajouter à ses options un gestionnaire de "Weblogs" (j'en tiens moi-même un sous le nom de Journal peu intime), très convivial.
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Des références à HTML (ainsi,
très souvent, que des modes d’emplois détaillés, des exemples, etc.) ne
manquent pas sur le Web. Mais avez-vous la référence officielle ? Dans le même genre, une table des caractères spéciaux et de leurs codes (Unicode, en particulier) vous sera peut-être utile
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Les plus connus viennent des
mathématiques et de la logique (voir aussi ma page mathématique).
Mais on trouve des choses intéressantes sur les élections (paradoxe de
Condorcet et théorème d’Arrow), d’amusants mouvements perpétuels…et une
source inépuisable d’histoires de science-fiction où le héros tue son
grand-père ou épouse sa grand-mère…
Vous trouverez sur ce site (en anglais)
une liste de ces paradoxes remarquablement complète, et de nombreux liens
intéressants; une autre liste fort utile est (en anglais aussi) celle de la Wikipedia
Et le site philosophique de l’université de
Stanford (hautement recommandable par ailleurs) contient une analyse
extrêmement soignée des paradoxes de Zénon (et de leurs déguisements
modernes).
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Dans un genre un peu
différent, « pourquoi, la nuit, le ciel est-il noir » ?
C’est le paradoxe
d’Olbers, et ses conséquences cosmologiques sont assez passionnantes.
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Chansons à texte, et autres
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Chanson
plus bifluorée est mon groupe favori. (et celui de ma fille).
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Tout le monde connaît Anne Sylvestre, mais peut-être
moins ses chansons pour adultes... La plupart sont d'ailleurs sur le Web, mais il y a quelques exceptions ; en dépit de considérations peu convainquantes sur le copyright, j'ai reproduire les paroles de Carcasse, de Faites moi plutôt la cour, de L'autre et l'une, et du Pont du Nord, qui sont, parmi les chansons manquantes, celles que je préfère.
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Des paroles de chansons (française)? Ce
site en regorge. À ce sujet, pensez à utiliser Google pour retrouver une chanson dont vous ne connaissez que quelques paroles
(exemple : une recherche avec « chansons toute sa vie c'est pas
grand chose » donne « la groupie du pianiste »
en 0.16 secondes, comme deux premiers 'hits' sur 20000 ...). Et si vous ne connaissez que le titre d'une chanson anglaise, tout n'est pas perdu : Google, avec « woman cry lyrics », retrouve instantanément les paroles du tube de Bob Marley...
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Ne ratez pas ce site prodigieux
qu’est le Hall de la Chanson
(francophone) : les chansons elles-même, bien sûr, mais aussi tout
sur leur histoire, celle de leurs interprètes, etc.
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Et, concernant des chansons
à texte moins connues, jetez un coup d'œil sur « Général
à vendre » (Francis Blanche, chanté (après les Frères Jacques) par Chanson Plus
* ; c'est en cherchant un site contenant
ces paroles que, par une étonnante coïncidence, j’ai par
hasard (et à l’aide de Google) trouvé celui de Anne Dicky, une amie de trente
ans, et la meilleure joueuse de go française dans les années 70/80
…) ou
sur « Le
Tango interminable des perceurs de coffres-forts » (Boris Vian,
chanté par les Frères Jacques)
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Voici pour finir une liste des chansons que j'ai apprises complètement par cœur pour une raison ou pour une autre, assez bien pour pouvoir me permettre de les chanter en public (bon, il s'agit de publics de copains, mais tout de même...). Il n'y a donc pas là les chansons enfantines dont il me manque toujours un ou deux couplets, ni beaucoup des chansons que j'adore, comme la plupart des chansons de Brassens, de Brel, de Barbara ou de Ferré, mais pour lesquelles je n'ai pas fait cet effort (ce qui fait que je dois boucher les trous avec des la-la-la); de plus, celles que j'ai apprises ne sont pas toujours des "textes exemplaires", mais elles valent quand même à peu près toutes le détour... J'ai rajouté entre crochets celles que je suis en train d'apprendre (ou de réapprendre) en ce moment, ce qui devrait m'obliger à les finir
Barbara : Nantes
Francis Blanche (chanté par les Frères Jacques) : Général à vendre
Georges Brassens : Il n'y a pas d'amour heureux ; Le Gorille ; 95 fois sur cent ; La complainte des filles de joie ; La mauvaise réputation ; Les trompettes de la renommée ; Les oiseaux de passage; Le mouton de Panurge
Jacques Brel : Ne me quitte pas ; Grand Jacques ; Les vieux ; Ces gens-là ; Le plat pays
Brigitte Fontaine : Le Bonheur
Jean Ferrat (et parfois Aragon) : Nuit et brouillard ; [Épilogue] ; Robert le Diable
Léo Ferré (et parfois Aragon) : L'affiche rouge ; [Avec le temps]
Bobby Lapointe : Avanie et Framboise ; Aragon et Castille
Prévert et Kosma (chanté par les Frères Jacques et Yves Montand) : La pêche à la baleine ; Les feuilles mortes
Renaud : C'est quand qu'on va où?
Alain Souchon : [Sous les jupes des filles]
Anne Sylvestre : Carcasse ; Le pont du Nord ; Faites moi plutôt la cour ; L'autre et l'une; Une sorcière comme les autres; Écrire pour ne pas mourir; Pas difficile ; Mariette et François; Lazare et Cécile ; Rose ; Frangines
Boris Vian : Fais-moi mal, Johnny; Le tango interminable des perceurs de coffre-forts
Raoul Vaneigem (chanté par Gilles Servat) "La vie s'écoule, la vie s'enfuit"
Quand à mes autres chansons (et chanteurs) préférés, la liste en serait un peu trop longue; je finirai bien un jour par mettre tout ça sur une page intitulée "Ma discothèque idéale"...
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Liens de mon blog en rapport avec cette section :
Pastiches et parodies
François Béranger
Anne Sylvestre
Chanson plus bifluorée
Le tango corse
Inédits de Brel
Les chemins du vent
Le Pondichéry facile
Chansons oubliées
La blanche Aminte et les djinns
Imparfait du subjonctif...
Paroles de chansons
Qui a écrit la musique de l'Affiche Rouge ?
La musique de l'Affiche Rouge (suite et fin)
Coïncidences
Aujourd'hui je m'en fous
Flou
Les demoiselles de Rochefort aimaient-elles le camembert?
Les taupins d'abord
Épure
Pauvre Boris
D'or et de lumière
Chansons oubliées (encore)
Une chanson de 19 minutes...
De mémoire de rose ...
Au loin la mer s'est retirée
Peinture à carreaux
Higelin enchante Trenet
Tombée du ciel
Une bonne paire de claques dans la gueule
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Cela peut surprendre (surtout devant mes photos actuelles), mais je me suis longtemps passionné pour ces "gestuelles traditionnelles" (il y a aussi là-dedans des disciplines peu martiales, comme le Tai Chi Chuan). Comme on pouvait en revanche s'en douter, j'ai surtout pratiqué et étudié des choses peu connues (ou complètement ignorées), comme cet étrange dérivé des techniques de kungfu (shaolin) et des techniques vietnamiennes traditionnelles (vietvodao) qu'était (et qu'est encore un peu) le Vô-Vietnam. Son créateur, Maitre Nguyen Duc Moc, avait, après un parcours très inhabituel, décidé d'adapter son art aux habitudes de dilettantes (de son point de vue) des occidentaux (à commencer par ses compagnons d'usine), et avait créé ce que j'estime être le plus pessimiste des arts de défense, où l'on part du principe que l'adversaire est plus fort, plus rapide et plus résistant que vous (mais, quand même, ignorant votre technique, sinon, il n'y a plus qu'à prendre la fuite), et où, en conséquence, on ne se contente jamais d'un seul coup, on démarre toujours par des manœuvres circulaires défensives, on frappe les membres pour casser l'énergie, et pas le visage, ce qui stimulerait l'agressivité, on prévoit les roulades sur des sols accidentés (et donc on roule en protégeant sa tête), etc., etc. J'avais trouvé ici des indications sur ce qui reste de son enseignement, qui m'avaient fait craindre que l'esprit initial de la chose soit désormais perdu, mais quelques gentils lecteurs, ayant lu les lignes qui précédent, ont eu l'amabilité de me signaler ce site plus officiel, d'où il ressort que le maître se porte toujours bien, malgré son grand âge, et continue à former des disciples dans l'esprit initial...
Il est facile de trouver sur le Net (même en français) des documentations extrêmement bien faites sur tous les arts martiaux (de l'aikido au zen-hakko-kai, en passant par la savate et le sumo), comme par exemple sur le site de Arts-Martiaux; je voudrais donc juste attirer votre attention sur deux disciplines assez méconnues : la capoeira brésilienne (mais on commence à en avoir pas mal entendu parler, et à en avoir vu des représentations), et surtout le Penchak Silat, art martial indonésien lui aussi extrêmement tourné vers la défense (il y a d'ailleurs un joli récit d'affrontement entre ces deux techniques dans un roman de Tom Clancy de la série des NetForce, Cybernation).
Et, bien sûr, le jeu de go est, lui aussi, une forme d'art martial (de l'esprit, mais la légende qui veut que les samourais s'en soient servi pour forger leur mental et leur réflexion stratégique n'est pas tout à fait fausse, et la tradition japonaise le considère comme tel, que ce soit au niveau des grades en dan et kyu, ou dans l'enseignement délivré aux futurs professionnels dans de véritables dojos)
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Philippe Caubère est-il le
plus grand acteur contemporain? Vraiment, je le crois. Mais c'est
sans doute aussi le plus secret. Durant l'été 2002, il jouait une autre des
pages de son deuxième travail-fleuve (et autobiographique) « l'Homme
qui danse »; nous en étions à « 68 selon Ferdinand ».
Impossible de résumer le personnage, et il n'y avait pas grand-chose de
cohérent sur la toile jusqu'à il y a peu de temps. Un article pour vous allécher: ce dossier
théatre sur le spectacle actuel, où Caubère parle aussi de son
travail, et de son premier spectacle-fleuve, « le Roman d'un
Acteur », dont des enregistrements
(partiels, hélas) ont été faits en DVD par ‘Les Films du Paradoxe‘
Télérama a publié (en novembre 2002) un
autre article sur lui. Mais depuis juin 2003, un site complet le concernant a enfin été créé ; de plus, la Wikipédia lui consacre un article de très bonne qualité.
Par ailleurs, il a mis en scène (depuis le printemps 2003) un nouveau spectacle, "Recouvre-le de lumière" (concernant la vie et la mort du torero Nimeño II),
mais... ce spectacle est très controversé; j'en avait parlé dans mon journal intime; à la lecture du dossier complet, je pense à présent que le choix de ce spectacle est hautement contestable (sans parler du fait que la qualité du texte n'est pas à la hauteur de ce que Caubère écrit lui-même), mais que sa "censure" n'était absolument pas justifiable.
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Et pour réserver des
places, adressez-vous à Théâtre On
Line ; tout le site est également une mine de fiches critiques, biographiques, etc.
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De nombreuses formes marginales et alternatives de théâtre m'attirent depuis de nombreuses années. En vrac, je tiens à signaler tout de suite ici les plus importantes; je développerai peut-être à l'occasion chacun de ces paragraphes
Le bunraku est la forme la plus évoluée du théâtre de marionnettes qui soit jamais apparue, entre autre grâce à l'incroyable talent de son dramaturge principal, Chikamatsu Monzaemon; il s'agit d'ailleurs du seul cas connu où des scénarios prévus pour des marionnettes aient été ensuite adaptés pour le "vrai" théâtre, le kabuki...
Je me suis également beaucoup intéressé au travail d'Augusto Boal sur le Théâtre de l'Opprimé; les techniques correspondantes ont fait le tour du monde. On en saura plus long en lisant ses deux livres de référence : Le théâtre de l'opprimé et Jeux pour acteurs et non-acteurs.
Plus tôt dans le siècle, des formes d'écritures théatrales atypiques étaient apparues, et je m'y suis évidement intéressé aussi : cassure des relations entre spectateur et acteurs (la catharsis d'Aristote) par Berthold Brecht, avec l'invention de la distanciation; théâtre à intrigues détruites par Pirandello, théâtre de l'ambiguïté et de l'absurde avec Sartre, et surtout Ionesco, puis Beckett, ce dernier ayant sans doute créé les textes les plus désespérants (quoique...) jamais écrits, avec En attendant Godot, et surtout Fin de Partie. Mais d'un point de vue plus strictement scénique, c'est d'un côté les fascinantes (mais parfois lassantes) expérimentations de Bob Wilson (Le regard du sourd, Einstein on the beach) et surtout, d'autre part, les pièces mélant tous les genres (conte, improvisation, théâtre de rue, etc.) de Dario Fo (Mystero Buffo, Mort accidentelle d'un anarchiste, Couple ouvert à deux battants) qui m'ont sans doute le plus marqué dans les années 80.
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Graphismes
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Objets
impossibles: M.C.Escher
en a dessiné de célèbres, comme cette cascade;
mais avant lui, déjà, O. Reutersvärd
s'était spécialisé dans ces effets; on peut même trouver sur le Web des versions
animées de ces illusions. Plus récemment, Rob Gonsalves a utilisé systématiquement de nombreux effets analogues pour créer des tableaux naïfs et "surréalistes" tout à fait fascinants
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Mais on trouve aussi de
« vrais » objets
impossibles: allez voir ces étonnantes
bouteilles, par exemple.
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Tours
de force calligraphiques: Scott
Kim est un maître absolu; voici une de ses plus étonnantes créations:
Figure/Figure.
Il en existe aussi en français, qu'on appelle des « ambigrammes »;
ceux de cette page ne sont pas tristes.
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Et vous n'avez pas pu
manquer les stéréogrammes
(ceci est une FAQ, en anglais). En voilà quelques uns très
jolis ...et un exemple
animé (si,si)
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Jeux
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Nomic (dont voici une
présentation en
français) est sans doute le plus inclassable de tous les jeux jamais
inventés. Quand j'en ai lu la description dans le livre de Douglas
Hofstadter (auteur dont, soit dit en passant, je parle aussi ici),
j'ai d'abord pensé que personne ne pourrait jamais vraiment y jouer, et,
de fait, je n'en ai plus entendu parler pendant une quinzaine d'années.
Et puis...
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Curiosités
échiquéennes : Tim Krabbé est un collectionneur dans mon genre. Si
vous voulez tout savoir sur la partie ayant eu le plus grand nombre de
reines, l'histoire du roque ou la solution (par Jarosh) du Babson's
task...
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Sociologie: « comme le monde
est petit ! »
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Combien y a-t-il
d'intermédiaires entre deux personnes? Ces coïncidences
« incroyables » du genre « mais alors, mon beau-frère
était dans la classe de votre mari » le sont-elles vraiment? Pour le
savoir, et participer à un projet sociologique global destiné à tester la
thèse des « six degrés de séparation », allez voir le site de
l'université de Columbia ; ils ont récemment commencé à publier leurs premiers résultats.
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Illusions d'optique
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On croit généralement avoir à peu près tout vu dans ce domaine (quoi qu'il y ait, par exemple, des chances que vous découvriez quelques phénomènes inattendus sur ce bon site très complet ; d'autre part, ce site hongrois présente de nombreuses et très belles illustrations artistiques de ces effets). Mais Pour la Science vient de sortir (janvier 2003) un dossier exceptionnel (« Les illusions des sens »), où tout ce que je cite ici se trouve, ainsi que bien d'autres merveilles qui m'étaient inconnues. Par exemple, observez attentivement l'image suivante...
Même en le sachant, il paraît impossible que les deux spirales pourpre et jaune-orangé soient en fait de la même couleur, n'est-ce pas?
Et tout dans ce dossier est du même tonneau.
Depuis la parution de ce dossier, j'ai mentionné dans mon journal intime d'autres sites spectaculaires, par exemple le site japonais de A. Kitaoka, où vous trouverez entre autres ces étonnants serpents animés ; ne manquez pas non plus le site de Michael Bach, contenant aussi de nombreuses analyses et explications de ces illusions, ainsi que de nombreuse illusions de mouvement, faciles à illustrer en Java, mais que bien peu de gens connaissaient avant Internet ...
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Illusions acoustiques
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Nettement moins connues que
les illusions d'optique (et également remarquablement décrites dans le dossier Pour la Science ci-dessus)... Écoutez ceci, par
exemple. Vous ne remarquez rien de
bizarre
?
C'est une gamme de Shepard ;
elle semble monter d'une octave, mais la dernière note est identique à la
première!
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