4 septembre 2008 : allez donc voir ici...

Mercredi 27 août 2008

Brèves scientifiques


Comme on le sait, la glace flotte sur l'eau parce qu'elle est moins dense, situation anormale dont je propose, sur ma page de recherches, de trouver d'autres exemples. Mais j'ai découvert, dans le numéro de ce mois de Pour la Science, le cas plus surprenant encore du tungstate de zirconium, un alliage (illustré ci-dessus) qui se contracte quand on le chauffe... D'autre part, je viens de recevoir le troisième volume des Leçons de Mathématiques d'Aujourd'hui, qui contient énormément de choses passionnantes, dont des techniques et des résultats récents d'analyse combinatoire, où j'ai relevé l'étonnant problème des matrices à signes alternants : il s'agit de compter le nombre d'objets d'une certaine forme assez simple, et la réponse est simple aussi, mais elle est restée longtemps conjecturale, et les démonstrations actuellement connues sont franchement monstrueuses...

Les chemins de la Maurienne


Par une amusante coïncidence, David Madore prenait en même temps que nous quelques jours de vacances (c'est-à-dire sans Internet), et à peu près au même endroit... Moins aventureux que lui, nous nous sommes contentés des chemins faciles et bien balisés de la vallée des Villards, très pittoresque dans sa partie haute, et culminant au splendide col du Glandon ; il n'y a pas grand chose de "culturel" à raconter sur tout cela, si ce n'est, tout de même, l'étonnante variété et richesse des costumes traditionnels de la vallée, rassemblès à la Maison du Patrimoine de Saint-Colomban.

Images insoutenables


L'idée d'images si dérangeantes que leur simple vision rend fou vient-elle de Lovecraft? Le motif de la sensation nuisible est en fait connu depuis l'antiquité, même si les idées de David Langford ne pouvaient apparaître que récemment... Je ne vais pas recenser ici toutes les images des films d'horreur m'ayant marqué (juste mentionner tout de même qu'en ce qui me concerne, j'ai été jadis fort impressionné par le monstre de Planète Interdite (mais j'étais fort jeune) et (un peu plus récemment) par celui sortant du ventre de l'imprudent astronaute d'Alien) mais vous parler d'une toute autre sorte de spectacle. La lecture d'une des dernières planches de Xkcd m'avait laissé perplexe ; j'aurais sans doute mieux fait de ne pas chercher à comprendre, car le lien aussitôt déniché par Google ("2 girls 1 cup") m'a amené sur la chose la plus écœurante dont j'aie jamais entendu parler, une vidéo si insoutenable qu'on trouve à présent des milliers (si,si) d'autres vidéos montrant les réactions de spectateurs à qui on la fait visualiser par surprise. En fait, je ne vous suggère même pas d'en lire la description (ici, celle de la Wikipédia) si vous n'avez pas le cœur (et l'estomac) bien accrochés. Bon, vous aurez été prévenus...

Du 17 au 25 août (voire plus) : suite (et fin) des vacances

Cette fois, nous partons dans les Alpes ; à la rentrée, j'espère reprendre enfin un rythme plus régulier...

Vendredi 15 août 2008 (et ça ne va pas s'arranger...)

Panoramas mathématiques


J'ai découvert avec émerveillement les livres de Nicolas Bourbaki juste avant d'entrer en Terminale (Math Élem, à l'époque), et j'en avais alors ausitôt appris par cœur le plan (Théorie des Ensembles, Algèbre, Topologie Générale, ... ; en voici la liste complète et détaillée), qui me semblait à peu de choses près devoir décrire tout le paysage mathématique connu (voire concevable), et donc fournir au voyageur débutant que j'étais un guide sûr pour mes explorations futures (des années plus tard, je me rendrais compte avec surprise de ce que je reproduisais ainsi avec une dizaine d'années de retard le parcours de Jacques Roubaud, que je ne connaissais alors que par le go). Malheureusement, le programme de Bourbaki battait déjà un peu de l'aile à cette époque, et c'est finalement par d'autres chemins plus disparates que je devais apprendre le peu de mathématiques que je sais. Il n'est pas sûr qu'un tel programme soit encore possible (et la question ne semble en tout cas pas à l'ordre du jour), mais ne pourrait-on pas du moins rêver (surtout en ces temps de wikis) d'un projet d'atlas des mathématiques connues, ressemblant vaguement à celui-ci (dû à Dave Rusin), mais qui donnerait pour chaque section l'équivalent des fascicules de résultats de Bourbaki, c'est-à-dire la liste (structurée) des définitions pertinentes et des énoncés des théorèmes essentiels ? Peut-être devrais-je recontacter Roubaud pour lui parler de cette idée ? En attendant que ce soit fait, je peux du moins recommander à ceux de mes lecteurs que la chose intéresserait (outre certains de mes "livres différents") les excellentes Leçons de Mathématiques d'Aujourd'hui (trois volumes désormais), qui leur permettront au moins d'avoir un aperçu de ce qui se fait...

Dr House


Il est amusant que Maître Eolas (lequel vient de rentrer de vacances) ait consacré un article à l'éthique médicale au moment où je découvrais cette série télévisée, dont le héros cynique (serait-ce une de ses différences avec son modèle, à savoir... Sherlock Holmes ?) ne se conforme certes que rarement à l'image idéale du médecin humaniste... Quand à l'exactitude des descriptions cliniques proprement dites (et de celles du milieu médical), je ne saurais en juger (après tout, il s'agit toujours, par définition, de cas rares et atypiques), aussi je vous recommande cet excellent article de synthèse, renvoyant à de nombreux sites de référence...

Livres maudits


Le Necronomicon (que vous pouvez contempler ci-dessus) est sans doute le plus connu de ces objets maléfiques (dont cette impressionnante liste d'articles vous montrera la variété), mais on pense plutôt à première vue à ces livres bien réels que telle ou telle censure a relégués en enfer. J'ai pu découvrir au stage de cet été que notre jeu pacifique avait l'honneur d'un manuscrit de ce genre, un livre écrit par un maître du 18^ème siècle pour se plaindre de la détérioration du jeu de ses contemporains, et dont les critiques avaient tellement déplu que le livre avait été interdit et l'auteur emprisonné... Il en reste peu d'exemplaires (bien que leur influence semble avoir été non négligeable dans la "renaissance" du go au siècle suivant), et Motoki Noguchi, qui l'a (re)découvert, devrait en faire un commentaire détaillé dans une des prochaines Revues...

Samedi 9 août 2008 (et pourtant, j'ai pas mal de choses à raconter...)

Arts de la rue


Le festival d'Alès (fêtant pourtant son 10^ème anniversaire) m'a semblé moins réussi que les éditions précédentes (peut-être parce que Laura permet moins de s'y attarder le soir) ; du coup, je préfère vous montrer cette étonnante vidéo d'une performance à la barre russe (bon, pas dans la rue tout de même), dont je vous laisse déterminer si elle était ou non volontaire...

Des fleurs dans mon jardin (suite)


Une nouvelle surprise : la glycine a refleuri. Ces variétés remontantes ne sont pas rares, mais j'ignorais qu'il en existait pour les glycines (la chose est brièvement mentionnée dans l'article de la wikipédia). À part ça, évidemment, la saison se prête moins bien aux floraisons sauvages ; attendons l'automne.

Brèves diverses


Maître Eolas a consacré sa dernière chronique (avant ses vacances) au droit médical (plus précisément à la question des responsabilités) ; comme toujours, on trouvera là d'intéressantes synthèses, utilement complétées par certaines des réflexions de ses visiteurs (ceux qui ne trollentpas, bien sûr). D'autre part, j'ai appris tout à fait par hasard (en regardant la cérémonie d'ouverture des JO, si,si) que le Paris-Dakar 2009 aurait lieu... en Argentine (on se souvient que la version 2008 avait dû être annulée à la suite de menaces d'intégristes mauritaniens). Bah, dans le Goûter des Généraux, Boris Vian faisait bien se dérouler (et pour des raisons analogues) le tour de France en Suède...

Mardi 5 août 2008 (quoique ce soit parti pour être posté très tard)

5 ans/mois déjà...

  
Voici déjà cinq ans que nos aventures administratives se sont heureusement conclues, et cinq mois qu'elles ont produit le fruit que l'on sait, et qui se développe vite, comme vous pouvez le constater...

Langages difficilement compréhensibles (quoique...)


Bien que Laura soit extrêmement loquace, elle ne s'exprime pour l'instant qu'en grommelot (mot dont l'absence des dictionaires est dénoncée ici par Claude Duneton). Ce genre de langage artificiel est souvent plus facile à comprendre qu'on ne pourrait le croire, et le mime Marceau était ainsi parvenu à exprimer avec précision les nuances entre les différentes douleurs dans une publicité pour un analgésique que je n'ai malheureusement pas pu retrouver sur le Web (un lecteur verra-t-il de quoi je parle ?)...

Frères chinois


Brothers est un roman-fresque de Yu Hua (dont j'avais déjà bien aimé Le Vendeur de Sang), décrivant la vie de deux frères (adoptifs), de la Révolution Culturelle au capitalisme sauvage contemporain. J'ai été absolument enthousiasmé par les 400 premières pages, et fort déçu par le tiers final, qui sombre dans l'invraisemblance. Bon, je vois bien qu'il veut forcer le burlesque des situations et obtenir un effet rabelaisien (en matière d'obscénité et de scatologie, l'auteur ne recule devant aucun sacrifice), mais le résultat est que l'on finit par se demander s'il n'a pas également exagéré sa description des horreurs du maoïsme finissant. Du coup, je remettrai à un prochain billet les réflexions que cela m'avait inspiré (en particulier sur les comportements de masse et les boucs émissaires)...

Du 23 juillet au 5 août (voire plus) : suite des vacances

C'est décidément seulement à mon retour que je vous parlerai du festival des Arts de la Rue, d'autres lectures récentes et de quelques curiosités liées au go...

Lundi 21 juillet 2008

Un lieu incertain


Le dernier livre de Fred Vargas emmène Adamsberg vers des cimetières méconnus (par exemple celui de Highgate, à Londres), à la recherche d'incertains vampires (dont un dénommé Plogojowitz). C'est un bon cru, mais j'avoue avoir été un peu déçu par les aspects hautement improbables de l'intrigue ; je ne parle pas des faits historiques et autres, sur lesquels la documentation de l'auteur est toujours impeccable, comme lorsqu'elle m'avait permis de découvrir l'existence de certains os, mais plutôt des nombreuses coïncidences qui désarçonnent Adamsberg, aussi déraillé ici que Javert...

Le Dieu des petits riens


The God of Small Things (traduit pas Le Dieu des Petits Riens) est (pour l'instant) l'unique et splendide roman écrit par Arundhati Roy, activiste indienne aux multiples talents. Outre ce qu'on y apprend (sans grande surprise) sur les dangers d'aimer un Intouchable, on peut au passage y découvrir les étranges mœurs politiques du Kérala, le seul état, avec San-Marin, à avoir élu librement et démocratiquement un gouvernement communiste (en 1957), ou encore le Kathakali, mais si je vous le recommande, c'est surtout pour l'extraordinaire qualité de son style et de sa narration en spirale se resserrant sur la catastrophe centrale qu'on devine inéluctable dès les premières pages, mais qu'on ne comprendra vraiment qu'à la fin du roman ; on est du coup amené à le relire immédiatement...

L'homme qui danse


Je ne vais pas vous parler de l'œuvre de Caubère, mais des aventures de Matt (Matthew Harding), dont j'avais déjà signalé les premiers épisodes. Depuis, il a beaucoup dansé, désormais accompagné par des foules de fans de plus en plus nombreuses, et cette nouvelle vidéo de ses exploits, signalée par Maître Eolas, et tout aussi irrésistible que les précédentes, devrait ensoleiller votre journée...

Du 1^er au 20 juillet (voire plus) : stage de go (comme il y a deux ans...)

Finalement, c'est seulement à mon retour que je vous parlerai du festival des Arts de la Rue (un peu décevant), de mes lectures récentes (dont le dernier Vargas) et (sans doute) de nouveaux problèmes pour le bestiaire...

Lundi 30 juin 2008

Le Merle


À l'Exposition Universelle de Montréal, mon père avait d'un œil d'aigle repéré un festival de dessins animés qui nous permit logiquement de découvrir entre autres Norman McLaren, et, donc, Le Merle. J'aurais dû me douter que, tôt ou tard, Internet permettrait de revoir à peu près n'importe quoi, et de fait, j'ai fini par en trouver la vidéo sur YouTube (constatant au passage qu'il n'avait pas pris une ride), mais j'étais tombé d'abord sur cet étrange document, où, si du moins vous comprenez l'anglais, l'effet visuel est remarquablement gâché par le commentaire, un phénomène curieusement symétrique de celui que je signalais l'autre jour...

Vonnegut


Je viens seulement de découvrir la disparition de Kurt Vonnegut Jr, l'année dernière ; c'était l'un de mes auteurs-cultes (même si je ne lui avait encore consacré aucune vignette), entre autres pour son usage très original de techniques auto-référentielles et d'autres artifices littéraires, comme par exemple dans Breakfast of Champions, qu'il illustre de dessins maladroits et conclut en rendant sa liberté à son anti-héros Kilgore Trout, lequel, interloqué, lui demande s'il ne pourrait pas plutôt lui rendre sa jeunesse... Et il est aussi, dans cet autre roman peu classable qu'est Le Berceau du Chat, l'inventeur de la glace-9, le genre d'invention qu'on aimerait bien voir cantonnée à la littérature...

Jeudi 26 juin 2008

Musiques visuelles


J'ai reçu d'un de mes lecteurs fidèles cette vidéo représentant graphiquement la Toccata et fugue en ré mineur de J.S. Bach (BWV 565) ; vous en trouverez d'autres sur le site de MAM (the Music Animation Machine). Certes, Fantasia avait inauguré le genre voici déjà 68 ans (non sans quelques sévères critiques), et j'ai déjà signalé l'étonnante qualité visuelle de G-Force, mais MAM permet plutôt de visualiser la structure de morceaux complexes, sans vous obliger à apprendre la notation musicale, et ce d'une manière incroyablement efficace (l'œil aidant ici l'oreille de manière moins fantaisiste que dans cette version de l'hymne soviétique) : je ne serais pas surpris d'apprendre que vous avez pu enfin entendre vraiment et simultanément les voix de la fugue, exploit généralement réservé à de bons musiciens amateurs...

TIPE


L'épreuve de TIPE aux concours des grandes écoles est une nouveauté relativement récente (une dizaine d'années), permettant aux candidats de démontrer leur culture scientifique à travers un projet personnel. Cette année encore, David Madore fait partie du jury des ENS, mais ne sera pas amené à rencontrer le seul de mes élèves passant le concours, car comme toujours la section TSI "bénéficie" d'un traitement un peu spécial, et leur épreuve est plus axée sur la technologie. Dommage, car l'élève en question est incroyablement compétent en matière de relativité (restreinte, tout de même), et aurait pu choisir un sujet se rattachant à cette théorie, généralement considérée comme un piège redoutable par les examinateurs...

Paradoxes relativistes


Et à propos de relativité, j'avais déjà (dans ce fil sur sci.math, en particulier) mentionné le paradoxe du sous-marin, particulièrement vicieux, puisque cet article (et l'article correspondant de la Wikipédia anglophone) semble en donner une explication incorrecte, ou du moins trop compliquée (je crois bien qu'une analyse des chocs moléculaires "simultanés" suffit à le réfuter). Bon, ce n'est pas de la "vraie" physique, mais si j'ai raison, ça en dit long sur le niveau de certains, même si, de fait, la prise en compte de la gravitation est nécessaire si l'on veut avoir une théorie exacte de ce problème... On trouvera l'analyse d'autres paradoxes intéressants dans cet article...

Mercredi 25 juin 2008 (cette fois, j'espère pouvoir reprendre un rythme plus soutenu)

Planète Terre


C'est malheureusement bien tard que je vous signale cette formidable série de documentaires diffusée par Arte (tous les soirs à 20h 15) ; il ne semble hélas pas en être prévu de rediffusion (mais le film existe en DVD). Si vous avez raté ce soir l'épisode sur les forêts, ne manquez pas demain la séquence sur les fonds marins, avec par exemple des images très rares de vampire des enfers, ni vendredi soir le dernier volet consacré à la jungle...

Mathématiques visuelles


Le site de Jos Leys est une mine inépuisable d'animations et d'illustrations de phénomènes mathématiques (voici une vidéo typique de son travail) ; avec Étienne Ghys, il vient de réaliser un étonnant film de vulgarisation mathématique, Dimensions, téléchargeable gratuitement (bon, c'est un peu long quand même car il y en a pour deux heures d'images, mais vous pouvez commander le DVD (et le livret explicatif) pour 10€), et qui vous permettra peut-être enfin de comprendre ce qu'est la quatrième dimension... Dans un genre proche, on pourra aussi s'intéresser au travail de George Hart et à celui de Bathsheba Grossman, deux sculpteurs de mathématiques utilisant à plein les possibilités récentes offertes par le prototypage rapide.

Mauvaises ondes


Il y a longtemps que je voulais vous parler des dangers supposés des téléphones cellulaires (voire des lignes à haute tension), mais une controverse récente et analogue vient de surgir concernant les réseaux CPL ; s'il est exact que les champs électro-magnétiques ainsi créés peuvent se propager assez loin, il semble décidément important de rappeler qu'aucune enquête épidémiologique n'a conclu à un risque quelconque (comme on pourra le contrôler ici) ; le principe de précaution semble souvent, dans ces cas-là, glisser vers la rumeur pure et simple. Bon, je suppose que le patch anti-radiations dont je montre la photo n'est à tout le moins pas nocif...

Mercredi 18 juin 2008

Du théâtre de rue comme vous n'en avez (sans doute) jamais vu


Ça pourrait bien vous arriver un jour... Vous déambulez dans un lieu public, et vous voyez soudain ceci : le temps semble s'être soudain arrêté pour certains (voire pour la majorité) des passants. Vous avez penétré, sans vous en rendre compte, non dans une faille temporelle, mais dans une flash mob, une sorte de happening rendu possible par Internet depuis quelques années (vous auriez pu tout aussi bien traverser une bataille de polochons, ou une effarante foule de Pères Noëls). Bien entendu, tout cela est (relativement) organisé, et vous en apprendrez long sur le site américain (mais ils font des émules dans le monde entier) le plus actif, celui de Improv Everywhere lequel organise aussi des détournements divers ; il faut voir leur vidéo d'un match de baseball mineur transformé en évènement de première importance (avec les commentateurs de la NBC) sous les regards médusés des parents, des enseignants, et des joueurs eux-mêmes ...

L'Enfer


Je cite assez souvent la Divine Comédie, et plus particulièrement l'Enfer ; il est revisité par un descendant de Dante dans ce "road-movie musical" , joliment interprété par Romane Bohringer et David Ayala, avec quelques beaux détournements de situation, et un collage du mythe d'Orphée traité comme un reality show...

Vidéos étonnantes (suite)


J'avais mis une photo d'Elena pour illustrer mon entrée sur les vieux rudes, mais cette vidéo est beaucoup plus spectaculaire ; vous trouverez d'autres exemples de vidéos de contorsionistes très douées (il y a peu d'hommes ayant des talents comparables) sur le site de Flexshow (hélas commercial), et, en cherchant un peu sur YouTube, de jolies choses, comme cette ahurissante performance de Magdalena Stoilova. D'autre part, je n'avais jusqu'à présent illustré mes articles sur l'ensemble de Mandelbrot que par des images fixes, mais il existe aussi des vidéos de zooms très spectaculaires, ainsi que cette belle réalisation plus axée sur l'aspect artistique de la chose...

Samedi 14 juin 2008

Drôles de bêtes


Le Web... et le reste présentait récemment ce site consacré aux animaux d'aspect étrange; il y a là beaucoup de mes favoris (mais pas d'ornithorynque), et certains que vous ignoriez peut-être, comme les taupes à nez étoilé...

Les séries continuent

  
Making Money est le dernier volume paru de la saga la plus populaire de Terry Pratchett ; reprenant à peu près là où Going Postal (qui vient d'être traduit en français) s'était arrêté, il vous permettra d'en apprendre long sur la nature des systèmes économiques (et de l'étalon-or), le tout raconté dans l'inimitable style pince-sans-rire habituel, avec quelques scènes d'anthologies, comme l'enquête menée par le Guet sur l'effraction du coffre central de la Banque... par son propre directeur. Quant à Small Favor, il met aux prises Harry Dresden avec des adversaires toujours plus coriaces (ici, six des plus terribles Denarii, les champions de la Reine de l'Été, son homologue hivernal, et peut-être, dans l'ombre, encore d'autres tireurs de ficelles) ; comme d'habitude, cela se dévore, mais il y a quelque chose de frustrant dans ce suspense qui durera encore, à ce rythme, dix bonnes années...

L'avenir (lointain) n'est plus ce qu'il était


Il y a une quinzaine d'années, Pour la Science exposait sur l'avenir vraiment lointain de l'Univers des idées dont voici un résumé assez bien fait, et dont je me suis un peu inspiré pour certaines remarques de mon article sur les grands nombres. Mais il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour qu'elles soient remises en question (essentiellement à cause de la découverte de l'accélération de l'expansion), et Pour la Science publiait ce mois-ci (sans évidemment s'excuser de leurs prophéties plus anciennes) une description plus à jour de ce qui nous () attend, et dont le seul point commun avec la précédente est que la nébuleuse d'Andromède ne devrait pas tarder à nous tomber sur la tête... On trouvera à ce sujet des choses intéressantes (mais mal référencées) dans cet article de la Wikipedia anglophone.

Mercredi 11 juin 2008 (pour diverses raisons, dont celle exposée ci-dessous)

L'orage a tout cassé, C C C...


Cette chanson scoute explique mon long silence, car, comme toujours, la panne résultante n'avait rien de simple (par exemple, mon modem étant débranché, il me semblait à première vue qu'il ne risquait rien, mais c'était sans compter avec CPL), et j'ai mis longtemps à comprendre que le fait que je "reçoive" Internet (download) ne me garantissait nullement que je puisse "émettre" (upload) contrairement à toute logique. Bref, Neuf (qui semble désormais assurer un bon suivi technique) m'a promptement fourni un modem neuf, et vous pourrez donc bientôt lire ici, par exemple, le compte-rendu du dernier livre de Terry Pratchett, ou découvrir des photos d'animaux vraiment étranges...

Lundi 26 mai 2008

Série harmonique


Bien que ses termes soient de plus en plus petits, la série harmonique diverge, ce qui ne surprend que les étudiants débutant en Analyse, car les novices ont déjà été mystifiés par les paradoxes de Zénon, et les étudiants avancés sont plus intéressés par des formules telles que celle-ci. Cependant, les applications de ce résultat sont souvent méconnues, et si beaucoup de mes lecteurs ont peut-être déjà rencontré les piles de dominos dont une illustration figure ci-dessus, et dont voici la théorie, le problème de l'escargot sur un élastique les surprendra peut-être davantage. Mais s'il y a belle lurette que je connaissais ces problèmes, j'ai été fort surpris de découvrir dans le dernier numéro de Pour la Science que l'on a obtenu en fait (et ce depuis assez peu de temps) des équilibres de dominos permettant des surplombs bien plus grands : voici une référence sérieuse, mais dont vous ne pourrez consulter le texte intégral que si vous étes abonnés à l'AJP...

Thermes méconnus


Les thermes des Fumades ne datent nullement du passage de Jules César à Alès, malgré la vue d'artiste ci-dessus, et ce que nous a doctement expliqué Jérome Poulain lors d'une autre de ses contre-visites guidées. Moins réussie à mon avis que celle de l'an dernier (l'effet de surprise s'émoussant un peu, et le lieu étant moins varié qu'un village entier), elle a pourtant donné lieu à quelques jolies trouvailles (comme l'interprétation qu'ils donnèrent à une étrange rangée de dizaines de prises électriques à 2m50 du sol, et au-dessus d'une série de tableaux montrant les thermes au 19ème siècle, l'ensemble prouvant selon eux la gestion prudente (pour ne pas dire plus) de l'administration, continuant à utiliser véhicules et costumes démodés, et la position des prises étant destinée à empêcher les curistes de recharger leurs portables), et à une nouvelle interprétation de la tirade de Ruy Blas, que voici cette fois in extenso...

Apostille


J'aime bien ce mot que j'ai découvert chez Umberto Eco, que j'utilise pour mes repentirs sur certaines entrées de ce blog, et dont le véritable sens est assez éloigné de celui, plus courant en anglais, illustré ci-dessus. En tout cas, je me dois au moins de revenir sur les vidéos de jonglage que je présentais l'autre jour : le numéro (à trois balles) de Chris Bliss n'a pas plu à tout le monde, et la parodie à cinq balles (déplorable jeu de mot) que j'en montre ensuite est due à Jason Garfield, président de la World Juggling Association, et qui s'en explique sur son site de fort intéressante manière...

Samedi 24 mai 2008

Langues étranges


David Madore vient de se (re)mettre à l'étude de l'arabe, plus par curiosité et éclectisme que pour s'en servir vraiment. Du coup, ses lecteurs lui ont suggéré quelques autres défis du même genre ; je sens que le chinois va lui plaire autant qu'à moi, mais pour des raisons fort différentes, car lui, c'est un auditif alors que je suis essentiellement visuel, et que le chinois est difficile dans les deux catégories... Mais si c'est pour des défis, on peut toujours faire pire : ainsi, en matière de prononciation, le kalispel avait une solide réputation, mais c'est pratiquement une langue morte ; avec nettement plus de locuteurs, même en France, allez donc voir à quoi ressemble le hmong ; pour la structure, les joies de la grammaire du japonais sont largement dépassées par celles des langues caucasiennes, et je crois avoir au passage découvert le défi ultime, avec cette étrange langue artificielle qu'est le lojban, permettant entre autre de "simuler" toutes les langues existantes...

Une coïncidence numérologique


J'ai déjà mentionné une étrange histoire numérologique dont je fus le héros, mais celle-ci est plus curieuse encore. Les lecteurs de Douglas Adams (et les plus fidèles des miens) savent pourquoi 42 est la réponse (et quelle est la question), mais je viens de découvrir (sur sci.math) que la Réponse (quatre fois répétée) figure dans les décimales de π, comme on pouvait certes s'y attendre, mais assez près du début, et de plus en position hautement significative (on peut prévoir qu'une suite quelconque de 8 chiffres apparaisse en moyenne une fois tous les cent millions de décimales ; la probablité de la coïncidence dont je parle semble donc fort réduite). Comme je n'y croyais guère, j'ai écrit ce tout petit programme Maple : d:=(x,n)->floor(10*frac(x*10^n)) , lequel extrait le n-ème chiffre de x, et aurait dû me permettre de le vérifier aisément, mais il semble bien que ma version de Maple refuse de traiter une précision aussi grande ; du coup, j'ai été contrôler ça sur ce site de recherches de "patterns" (lequel explore 200 millions de décimales, ce qui vous permettra de savoir si, par exemple, on y trouve votre numéro de téléphone), et, de fait, π contient bien la séquence suivante : ...32132424242420147... , le premier 4 étant effectivement en position 242422 après la virgule... La recherche de "messages" cachés dans les décimales de π est le thème final de Contact (le roman), ainsi que celui du film Pi ; cela soulève d'intéressantes questions philosophiques (en voici un début d'analyse en anglais), car si une séquence vraiment significative apparaissait effectivement assez près du début, on ne pourrait certainement pas mettre la chose sur le compte du hasard (ainsi, si l'on écrit pi en base 26, et qu'on remplace les "chiffres" par des lettres, la probabilté de trouver un texte tel que "to be or not to be, that is the question" dans les 10²⁰ premières "décimales" est de l'ordre de 10^-40 , en supposant, bien sûr, que π soit un nombre normal), et alors, que faudrait-il conclure ...?

Bosch décevant ?


À genoux, le dernier livre de Michael Connelly, m'a quelque peu déçu : d'abord, il est bien trop court, ensuite, il souffre d'une grave invraisemblance : le plan machiavélique qui en constitue l'intrigue est démasqué (par Harry Bosch, évidemment) parce que ses auteurs se sont débarrassé d'un dangereux produit radioactif (soigneusement protégé par du plomb, tout de même) dans la poubelle la plus proche ; s'il s'étaient seulement contentés de le garder dans leur cave, le temps que l'enquête s'enlise...

Samedi 17 mai 2008 (après ces divers jours de congés scolaires, je reprends mon rythme irrégulier habituel...)

Causes célèbres pas si bonnes que ça


Dans le dernier numéro de Fluide Glacial (où l'on trouvera aussi une étude de l'œuvre de Raoul Ponchon, poète méconnu, mais dont mon papa aimait me citer ce quatrain immortel : "Je hais les tours de Saint-Sulpice / Quand je les rencontre / Je pisse / Contre" ; en voici quelques autres), Bruno Léandri s'attaque à quelques exemples célèbres d'erreurs judiciaires... qui s'avérèrent finalement pas si erronées que ça. L'affaire des époux Rosenberg est sans doute la plus connue ; vous découvrirez peut-être, en lisant l'article fort bien fait de la Wikipedia, que si leur procès fut inique, les faits (du moins ceux reprochés à Julius)... étaient bien réels. Plus mineur, mais tout aussi fascinant, est le cas de Luc Tangorre, soutenu par des gens aussi prestigieux que Pierre Vidal-Naquet, qui n'avait jamais cessé de clamer son innocence, qui fut finalement libéré par grâce présidentielle... et récidiva aussitôt, commettant qui plus est la bêtise de se faire identifier par ses victimes, car il avait laissé dans sa voiture quelques exemplaires du livre démontant l'erreur judiciaire dont il était soi-disant la cible. La suspicion systématique de l'erreur judiciaire (favorisée, bien sûr, par des affaires où elle fut hélas bien réelle) relève évidemment de la théorie du complot, et dans un genre certes différent, il est intéressant de voir jusqu'où peuvent aller ses tenants dans des affaires absolument claires, comme la question de savoir si l'homme a vraiment marché sur la Lune ; l'article correspondant de la Wikipédia anglophone est un modèle de pédagogie et de sens critique, et l'on a du mal à croire que quiconque l'ayant lu puisse encore soutenir une thèse aussi absurde...

Ordinateurs quantiques


J'avais mentionné jadis mon scepticisme concernant la possibilité de réaliser physiquement ces appareils aux performances miraculeuses (même si justement, l'article que je citais alors envisageait une percée théorique inattendue). C'est cependant dans le dernier numéro de Pour la Science (où l'on trouvera également une étude passionnante des propriétés du graphène) que j'ai pu lire une limpide mise au point de Scott Aaronson, permettant de conclure qu'un hypothétique ordinateur quantique de grande taille, et résistant à la décohérence, ne serait peut-être guère capable de faire mieux qu'un ordinateur classique sur des problèmes vraiment difficiles (et en particulier, il ne jouerait sans doute pas beaucoup mieux au go...)

Rabanel, un an après


Nous sommes retournés chez ce fou de légumes presque exactement un an plus tard, et avec Laura (qui semble en avoir apprécié l'huile d'olive sucrée). Entre temps, il a publié un livre de recettes et ouvert un blog, mais si ses idées sont toujours aussi délectables, j'avoue avoir été quelque peu déçu de retrouver (à peine modifiés) une grande partie des plats qui m'avaient séduit l'an dernier : certes, il est tributaire des saisons, mais pour une cuisine censée être d'inspiration quotidienne, il y a là un signe inquiétant...

Lundi 12 mai 2008

Encore des vidéos étonnantes


YouTube et Dailymotion sont évidemment de qualité fort inégale, mais avec un peu de patience, on peut y trouver des choses vraiment extraordinaires (par exemple, pour illustrer cet article, il ne m'a fallu que quelques secondes pour obtenir cette vidéo du championnat du monde de figures acrobatiques à moto). De plus, mes correspondants m'en envoient assez souvent, comme ce prodigieux numéro de trapèze volant. Je vous en signalerai d'autres régulièrement ; pour aujourd'hui, parmi des choses que j'ai découvertes récemment, un joli exemple de jonglage difficile à trois balles (si, ça peut être vraiment difficile), dont un amateur a réalisé une hallucinante "parodie" à cinq balles, et de beaux numéros de gymnastique "burlesque"...

Méréologie


Les mathématiciens s'intéressent rarement aux fondements axiomatiques de leur discipline, d'autant que la question a été apparemment réglée dans les années 30. Cependant, outre la construction dominante de l'ensemble des mathématiques à partir de la théorie des ensembles, axiomatisée par Zermelo et Fraenkel, et dont l'exemple le plus connu est le monumental ouvrage de Nicolas Bourbaki, on peut envisager d'autres bases (comme la théorie des catégories, sans doute la plus prometteuse), et même la notion d'ensemble peut être abordée sous un angle très différent des axiomatisations classiques : c'est ce que se propose de faire la méréologie; discipline issue plutôt de la philosophie, et plus récemment stimulée par les progrès en intelligence artificielle, mais dont la construction rigoureuse (axiomatisant la notion d'inclusion) semble possible, et rappellera sûrement à mes lecteurs les plus avertis des choses telles que la notion de topos...

Tropicana en expansion


Beaucoup de marques célèbres ont commencé petitement, voire à l'échelle familiale ; ainsi Tropicana a débuté dans les années 50 par de la distribution artisanale de jus d'orange frais, avant de connaître l'expansion typique des entreprises capitalistes. J'ai déjà expliqué comment il est inévitable que, partant d'un produit unique qu'elles réussissent parfaitement, ces entreprises en viennent à fabriquer toute une gamme de produits d'abord analogues, puis de plus en plus éloignés de leur origine, et c'est ainsi que Tropicana est en train de créer des spécialités fruitières qui n'ont plus grand rapport avec le jus initial (comme par exmple le mélange framboise-violette de la gamme Volupté). Dans le cas de Tropicana (désormais une filiale de Pepsi, après des rachats successifs), on dirait d'ailleurs que l'expansion s'accélère...

Comment se perdre avec un GPS


Voulant montrer à Laura Vallon-Pont d'Arc et les gorges de l'Ardèche (bon, à vrai dire, la ballade était surtout destinée à ma belle-mère), j'ai découvert un peu tard que la boucle allait nous faire revenir à Alès à point d'heures, et j'ai donc demandé à mon GPS de nous ramener chez nous le plus vite possible. Hélas, comme je l'avais déjà fait remarquer, la cartographie de Via Michelin n'est guère à jour, et nous nous sommes retrouvés sur un raccourci (du moins je le présume) qui s'était entre temps changé en voie privée, ce qui au total a dû nous faire perdre autant de temps que si je m'étais cantonné à mon projet initial...

Vendredi 9 mai 2008

Chindōgu et autres objets (presque) inutiles


À la fin des années 60, Carelman inventa les objets introuvables (en voici un catalogue, où figure en couverture sa célèbre cafetière pour masochistes), mais dans les années 80, l'idée devait être reprise de manière bien plus systématique (et oserai-je dire sérieuse) par Kenji Kawakami sous le nom de chindōgu ; les délires parfaitement fonctionnels auquels cela a donné naissance figurent sur d'innombrables sites, tels que celui-ci ; on comprendra pourquoi je me suis tout particulièrement intéressé à cette tenue permettant de convertir notre bébé en serpillère...

Billard


J'ai commencé à me mettre au billard un peu après avoir découvert le go (quoiqu'avec des résultats nettement moins convaincants), mais j'en avais déjà étudié la théorie physique aux complications inattendues : les trajectoires que l'on peut obtenir par de savants effets ne sont nullement rectilignes, comme on s'en convaincra en lisant l'ouvrage fondamental de Coriolis, et dont voici une belle simulation (freeware) sur le site de Laurent Buchard. Bon, mais ces coups merveilleux sont-ils réalisables en pratique ? Vous vous en convaincrez en regardant ces étonnantes vidéos : celle-ci, consacrée au billard français, ou celle-là, utilisant (si l'on peut dire) le billard américain à 15 boules. Et vous aviez peut-être déjà pu voir (au Plus Grand Cabaret du Monde, si, si) cette performance indépassable, combinant billard et dominos dans un mécanisme à la Rube Goldberg...

Thème énigmatique


Finalement, mes informations d'hier étaient fort approximatives : Lorenzaccio est bien l'une des trois œuvres, mais les deux autres sont L'âge d'homme, de Michel Leiris (d'où la confusion de mes élèves avec Freud) et un chapitre... des Confessions de Saint Augustin. Bon, vous n'avez toujours pas trouvé le thème ? Passez par ici pour le voir Il s'agit des Énigmes du Moi ; rien à voir avec les Variations énigmatiques...

Jeudi 8 mai 2008

Un nouveau thème


Chaque année, le programme de français en classes préparatoires s'organise autour d'un thème et de trois œuvres ; il y a longtemps que j'ai fait remarquer l'intérêt du jeu consistant à retrouver le thème à partir de ces textes, jeu que j'ai reproposé en 2004, en 2005 et en 2006. Le thème de 2007 était un peu plus facile (Le 18 Brumaire (de Karl Marx) , Mémoires d'outre-tombe et Horace : Penser l'Histoire, évidemment), mais celui de cette année vous donnera sans doute plus de mal, car, curieusement, le programme officiel ne semble pas être encore sur le Web ; je sais cependant qu'on y trouvera une œuvre de Freud, un texte philosophique que mes élèves n'ont pas su me décrire, et Lorenzaccio ; je vais donc vous laisser chercher le thème jusqu'à ce qu'une référence telle que celle-ci soit à jour...

Curieuse expérience dans le métro de Washington


Joshua Bell est un violoniste classique de réputation internationale (même s'il est surtout connu aux États-Unis) ; il s'est de bonne grâce (voire avec enthousiasme) prété à l'expérience consistant à savoir si les passants du métro (à l'heure de pointe du matin, qui plus est) entendant une musique de qualité exceptionnelle, remarqueraient la différence avec les artistes de rue habituels (et s'arrêteraient pour donner plus). Le résultat, incroyablement décevant, est relaté dans ce formidable article (accompagné de vidéos), qui a récemment reçu le prix Pulitzer (ce qui m'a permis d'en entendre parler sur le blog de Terence Tao).

5 mai 2008 : allez donc voir ici...